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Le billet du jour

4è jour de mobilisation sur le campus de Schoelcher

4è jour de mobilisation sur le campus de Schoelcher

   Lundi 29 juin au matin, une soixantaine de personnes de l'Université (enseignants et personnel administratif), de personnes de la société civile et de syndicalistes ont bloqué l'entrée du campus de Schoelcher en Martinique à l'appel de deux associations :

  • le Comité de Sauvegarde de l'Université des Antilles présidé par Suzy SOREL, chef d'entreprise.
  • le comité JUSTICE EGALITE, présidé par Térez LEOTIN, directrice d'école primaire à la retraite et écrivain.

   Le motif de ce barrage filtrant, lequel n'empêchait ni les personnes passant à pied ni les véhicules des résidents du campus d'y pénétrer, était de manifester contre le retour annoncé de deux enseignants du CEREGMIA, Fred CELIMENE et Kinvi LOGOSSAH, qui viennent d'être condamnés par le Conseil de discipline de l'Université Toulouse 1. Le premier, ex-directeur du CEREGMIA, F. Célimène donc, s'est vu infliger une interdiction de diriger un laboratoire de recherches durant 5 ans et le second, ex-directeur adjoint du CEREGMIA, a reçu un blâme. Rappelons que ces deux enseignants avaient été suspendus pendant un an (avec salaire) à la suite de 4 rapports accablants, dont 2 de la Cour des comptes, sur leur gestion financière du laboratoire en question. Ils avaient fait appel à cette suspension devant le Conseil d'Etat qui les avait déboutés et condamnés à une amende de 3.000 euros chacun pour procédure abusive. Leur année de suspension étant terminée, l'Université attendait que le Conseil de discipline de Toulouse 1 se prononce, ce que ce dernier tarda à faire. Finalement, celui-ci prononça un verdict relativement clément eut égard à la gravité des faits, chose qui avait provoqué un premier blocage du campus de Schoelcher pendant 4 jours le mois dernier.

   Ce verdict relativement "léger" n'interdit donc pas à ces deux enseignants de regagner leur poste, ce que refusent aujourd'hui le Comité de Sauvegarde de l'Université ainsi que le Comité Justice Egalité. Leur mot d'ordre est clair : "Nous ne voulons pas que des personnes qui viennent de subir une sanction administrative et qui sont susceptibles d'avoir prochainement une sanction pénale reviennent enseigner devant nos enfants". Un tel message est sans ambigüité et la détermination des opposants au retour de CELIMENE et LOGOSSAH se renforce de jour en jour. Trois associations de parents d'élèves, l'AVCA (l'association des parents du crash aérien du Venezuela) ainsi que le leader agricole Juvénal REMIR sont venus apporter leur soutien au mouvement.

   Une délégation de manifestants doit être reçue ce jour par la rectrice d'académie, chancelière de l'Université, et par le maire de Schoelcher, ville où est située l'université. La balle est désormais dans le camps de ces autorités et de la présidente de l'Université des Antilles qui devront prendre leurs responsabilités, affirment les deux comités qui ont lancé ce mouvement ainsi que leurs divers soutiens. Précisons que les examens prévus sur le campus de Schoelcher ont pu se dérouler normalement et que ni fil barbelé ni colle dans les serrures des bureaux des différentes facultés n'ont été mis.

   Au contraire de ce qui s'est passé sur d'autres campus à d'autres époques...

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