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Affaires Ramadan et DSK : l’analyse médiatique interdite

Olivier MUKUNA
Affaires Ramadan et DSK : l’analyse médiatique interdite

Les accusations de « viols, agressions sexuelles, violences et menaces de mort » portées contre Tariq Ramadan ne sont, pour l’heure, pas établies ni démontrées. La justice est saisie du dossier. Soit deux plaintes émanant de deux victimes présumées (l’une connue, Henda Ayari ; l’autre anonymisée par la presse). Ramadan, quant à lui, a déposé deux plaintes, pour calomnies et diffamation » et pour « subornation de témoin ». A ce stade, ce que chacun-e croit pouvoir spéculer ne pèse pas lourd pour déterminer si l’islamologue le plus détesté des élites médiatiques et politiques françaises est coupable ou non de viols et d’agressions sexuelles (1). Pour notre part, réécrivons-le, nous ne nous prononcerons pas sur le fond en l’absence de preuves ou d’éléments nouveaux. Il est d’ailleurs triste de devoir impérativement souligner cette banale prudence professionnelle, sans que cela n’empêche pour autant de se voir cataloguer dans l’un ou l’autre camp. Ou tout le charme d’une époque sur laquelle règnent « intelligence et bonne foi » démultipliées sur Twitter...

Si l’on doit attendre (ou chercher à étayer pour les bons journalistes) la fin de l’enquête judiciaire, on sait aussi que la plupart des médias mainstream s’en moquent allègrement. Le scandale et la diabolisation font vendre. Et c’est d’une pierre deux coups s’il vise un ennemi idéologique, craint ou méprisé par leurs patrons milliardaires et autres puissants. Autrement dit, nul besoin d’attendre jugement et verdict judiciaires pour dénoncer le parti-pris anti-Ramadan, islamophobe et raciste, d’au moins 5 médias français. Rien que ça ? Oui. Et nous allons tenter de le démontrer par l’analyse de cinq « Unes » de l’affaire DSK (2011) comparées avec cinq «Unes » traitant de l’affaire Ramadan (2017). Epinglés sur la plaquette de notre microscope journalistique : Le Monde, Le Parisien, Libération, Marianne et Charlie Hebdo. Mais avant de dérouler nos observations, aussi vérifiées que dérangeantes, évacuons quelques objections bien légitimes.



Dominique Strauss-Khan (DSK).


Pourquoi DSK ? Qui plus est : avec un contexte différent et des implications sociopolitiques toutes autres ? Parce que, d’une part, Dominique Strauss-Khan a fait l’objet des mêmes accusations pénales que Tariq Ramadan : viol et agression sexuelle. D’autre part, avant le 14 mai 2011, il s’agissait aussi d’une personnalité médiatique controversée dont le journaliste Jean Quatremer avait déjà dénoncé « la sexualité débridée » et « son rapport aux femmes, trop pressant, frôlant souvent le harcèlement » (2), tandis que nombre de ses consoeurs et confrères gardaient le silence, préférant qualifier le politicien socialiste - selon l’habituel vocable patriarcal - de «séducteur» ou de «collectionneur de conquêtes féminines ». En termes strictement religieux, nous aurions pu choisir, par exemple, l’ex-grand rabbin de France, Gilles Bernheim, tombé pour plagiats et usurpation de titre universitaire (3). Soit comparer le traitement médiatique concernant une personnalité de confession juive accusée avec celui de l’actuel leader de confession musulmane incriminé. Or, à l’évidence, la nature des fautes finalement reconnues par Gilles Bernheim relève d’un registre infiniment moins grave que celui des violences sexuelles. D’autre part, même si quatre des médias précités ont traité l’affaire (révélée par l’Express) aucun n’a véritablement fait sa « Une » sur les déboires de Bernheim. Ni amalgamer ceux-ci au judaïsme ou à la communauté à laquelle il appartient. Décision rédactionnelle normale et judicieuse mais qui ne constitue guère une règle lorsqu’un arabo-musulman célèbre est incriminé... DSK et Ramadan, donc. Comparons. Au lendemain du 14 mai 2011, date de l’arrestation à New-York de Dominique Strauss-Khan pour « viol et agression sexuelle », dire que la presse française a fait un AVC est à peine exagéré. « Coup de tonnerre », titrent Le Figaro, La Marseillaise, Nice-Matin, Corse-Matin et Var-Matin. « Le séisme politique », enchaînent Ouest-France, Sud-Ouest et l’Est Républicain. « L’onde de choc », tentent de relativiser La Croix et La Voix du Nord. «L’impensable scénario » et « L’incroyable scénario », rivalisent d’originalité Les Echos et Midi Libre. Ayant plus difficile à se remettre de l’effroyable nouvelle, L’indépendant, France-Soir, La Nouvelle République et La Provence titrent respectivement : « La bombe », « Le drame», « L’humiliation », « La chute »...



Première observation : dans l’ensemble de ces titres, n’apparaissent pas les mots « viol » ou « agression sexuelle » ni l’identité de l’accusatrice guinéenne ou son statut social. Pas une seule fois. Eléments totalement éclipsés par ce qui obsède la presse française et que ses lecteurs doivent « prioritairement » réaliser : DSK ne sera pas candidat à la présidentielle 2012... Un choix rédactionnel, protecteur et larmoyant, qui contraste avec les titres de la presse anglophone : « Le Perv » (Daily News - en français dans le texte, diminutif de « Le pervers ») ; « IMF chief held on rape charge » (The Wall Street Journal - « Le directeur du FMI poursuivi pour viol ») ; « IMF chief is charged over sex attack on hotel maid » (The Times - « Le directeur du FMI est accusé d’agression sexuelle sur une femme de chambre») ; « Debt talks in crisis as IMF chief held over sex assault (The Guardian - «Pourparlers de dette dans la crise provoquée par le directeur du FMI poursuivi pour agression sexuelle »)...



Nos cinq médias choisis ne sont pas en reste dans le registre « équilibré » et « fort sensible » à la cause d’une femme de chambre accusant de « viol » le directeur du Fonds Monétaire International (FMI). A grands renforts de retenue et de sobriété, Le Monde parvient à titrer : «L’affaire DSK : un séisme pour l’euro, le FMI et la gauche». Autant d’attention journalistique accordée en titre à la plaignante arrache une larme. Le Parisien s’inquiète également de cette inversion de pouvoir dans son titre : « Le coup d’arrêt ». Soit la surpuissante Nafissatou Diallo qui « arrête » brutalement l’ascension politique tellement méritée de Dominique Stauss-Khan. Quant au rédacteur en chef de Libération, totalement désorienté, il ne parle plus qu’anglais : « DSK out ».



Connus pour leurs couvertures souvent agressives sinon stupides et ordurières, Marianne et Charlie Hebdo retrouvent soudainement, fin mai 2011, « le sens de la mesure ». Une semaine après l’effroyable breaking news, Marianne titre : « DSK : une tragédie française ». En sous-titres tragiques : «Comment il en est arrivé là ; A-t-il été protégé ? ; L’opposition peut-elle encore gagner ? ; Ce que Strauss-Khan nous a dit ». De mémoire de journaliste, on avait rarement vu, chez Marianne, cover aussi nommément violente et destructrice, pulvérisant toute présomption d’innocence, furieusement dénuée de la moindre empathie...



Mais le plus « objectif » se trouve bien sûr chez les spécialistes de la pseudo-satire, toujours prompts à confirmer leur incapacité systémique à égratigner les puissants, même vacillants. Au motif que l’inculpation nord-américaine de DSK lui a valu incarcération, Charlie Hebdo juge hilarant de l’amalgamer aux reporters Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, enlevés et détenus en Afghanistan depuis 2009... Leur « Une » juxtapose donc les célèbres photos des 2 journalistes de France 3 avec, en-dessous, punaisé, un dessin de DSK, au visage accablé et les traits tirés ; le tout, surplombé du titre : « Libérez nos otages ! ».
Au-dessus de cette « idée de génie », un bandeau rouge où il est inscrit en lettres capitales blanches : « Oui, on peut rire de l’affaire DSK (p.2) ». Enfin, en haut à droite - une accusation de viol pouvant également servir à refourguer ses invendus -, une réclame putassière pour un « Hors-série », précédée du slogan drôlatique : « Le Hors-Série que DSK aurait dû lire avant de prendre sa douche ». Même constat journalistique que pour Marianne : rarement vu une cover de Charlie Hebdo concentrant autant d’agressivité satirique, de violence subversive et d’insolence débridée...



Passons maintenant au traitement médiatique de l’affaire Ramadan. En retard à l’allumage, le 28 octobre dernier, Le Monde met en « Une » l’islamologue suisse, sans photo et avec un titre remarquablement factuel : « Une deuxième plainte pour viol vise Tariq Ramadan ». Ici, il n’est pas question de « séisme » mais d’un scoop (partagé avec Le Parisien) révélant un second témoignage féminin constitué en nouvelle plainte pour « viol » contre le professeur d’Etudes islamiques contemporaines à l’Université d’Oxford.
Quoi qu’on puisse en penser, le quotidien vespéral offre ici un traitement journalistique irréprochable de ce qui est en train de devenir une affaire judiciaire d’importance. Aucune grandiloquence, pas de titre larmoyant ni de protection-mansuétude envers Tariq Ramadan. Respect de la parole des victimes présumées et zéro inquiétude envers celles et ceux que Ramadan est censé représenter. Bref, tout le contraire de leur traitement concernant l’inculpation et l’arrestation pour « viol » de Dominique Strauss-Khan...



Co-détenteur du scoop, Le Parisien va aussi tenter de masquer son parti-pris anti-Ramadan. En « Une » de son édition-papier du 28 octobre, on retrouve le même choix que celui du Monde : aucune photo de Ramadan, un encadré en haut à droite au titre factuel : «Nouvelle plainte contre Tariq Ramadan ». Problème : le surtitre de rubrique ! « Abus sexuels » et non « Judiciaire » ou « Justice » (à l’instar du surtitre imprimé dans Le Monde). Un tel choix rédactionnel invite le lecteur (toujours pressé) à penser que « la messe est dite ». Car que retrouve-t-on dans la catégorie « abus sexuels » sinon des abuseurs et des victimes ? Et qui est nommément visé par une seconde plainte anonymisée par Le Parisien ? Bingo !



Le 30 octobre, dix jours après l’éclatement de l’affaire, Le Parisien consacre les 3/4 de sa «Une » à Tariq Ramadan. Photo de face du théologien, le regard baissé vers la gauche, semblant inquiet, avec pour titre en lettres capitales blanches sur fond bleu : « L’étau se resserre sur Tariq Ramadan ». En chapô, ces mots qui détruisent toute présomption d’innocence : « Les témoignages de femmes victimes du sulfureux théologien s’accumulent. Précis et concordants, ils dessinent le portrait d’un véritable prédateur»... Une semaine après l’éclatement de l’affaire DSK, Le Parisien interrogeait Jean-Christophe Cambadélis, présenté alors comme « un des plus proches lieutenants de Dominique Strauss-Kahn au PS ». Deuxième question de l’interview : «Croyez-vous à la possibilité d'un complot ? ». Titre : « Jean-Christophe Cambadélis : DSK a vécu ‘une humiliation planétaire’»(4).
Pour Tariq Ramadan, Libération va redonner priorité à la langue française, en titre, et surtout à la stigmatisation raciste des musulmans. Le 30 octobre, le quotidien fondé par Jean-Paul Sartre (1973) coupe sa « Une » en deux. A droite de la page, une photo de profil de Ramadan sur fond noir avec pour titre : « Tariq Ramadan [en lettres rouges] - Silence dans les rangs musulmans ». En-dessous, le chapô : « Sidérées ou embarrassées, les organisations et figures de l’islam de France n’ont pas réagi aux accusations portées contre le théologien suisse, qui fait l’objet de deux plaintes pour viol en France »...



Se souvient-on, au lancement de l’affaire DSK, d’une telle injonction médiatique à « réagir » visant les socialistes français, les néolibéraux ou « les organisations et figures » judéo-sionistes de France ? Non. Jamais Libération, quel que soit son rédacteur en chef, n’aurait osé se livrer à pareille ignominie ! Mais pour les citoyens musulmans ayant soutenu et/ou travaillé avec Tariq Ramadan : aucun problème, aucun recul, aucune introspection. Ou comment Libé, par cette « Une » abjecte, confirme la hiérarchisation raciale et le deux poids deux mesures structurel dont ils refusent obstinément de guérir.
 
En concurrence avec l’hebdo d’extrême-droite Valeurs actuelles sur le segment rentable de l’islamophobie, Marianne creusera la même veine raciste et de culpabilité par association que Libération. Mezzo voce dans un premier temps. La veille de la sortie des papiers du Monde et du Parisien révélant la seconde plainte contre Ramadan, l’hebdo laïcard pare au plus pressé. Petite photo de l’islamologue dans le coin gauche de la « Une » avec surtitre et titre factuels : « Accusé de viol - Tariq Ramadan face à la justice ».



Cornaquée par la serial menteuse et scorie éhontée du journalisme français, Caroline Fourest, l’affaire Ramadan va ensuite coloniser la « Une » de l’hebdo dit « de gauche ». Prenant les 3/4 de l’espace de droite, une photo de Tariq Ramadan, de face, stoïque, surplombe le titre en lettres capitales blanches : « Les complices du tartufe islamiste ». Sous-titres : « L’affaire Tariq Ramadan par Caroline Fourest ; Ces irresponsables qui lui ont déroulé le tapis rouge».
Pas besoin d’aller vérifier pour savoir que ce «dossier» est moins utile que du papier-toilette. La seule question étant : comment, chez Marianne, a-t-on pu engager et donner libre cours à une source empoisonnée comme Fourest ? Même « l’expert en journalisme » Laurent Ruquier (sérieusement aidé par le journaliste et chroniqueur Aymeric Cayron) a fini par saisir toute l’imposture de l’éditocrate (5). Et l’animateur-télé de médiatiser, en 2015, son refus définitif de la réinviter dans son talk show (On N’est Pas Couché). Visiblement, à la direction de Marianne, on ne mate pas France 2 le samedi soir. Comme on n’a pas taillé le bout de gras avec l’un des ex-directeurs de la rédaction du Monde, feu Erik Izraelewicz, qui, fin juillet 2012, éjectait la chroniqueuse Fourest hors des pages du quotidien. Au motif officiel de « valoriser ses éditorialistes maison » (6 ) ; plus sûrement pour en finir avec les incompétences et mensonges à répétition de « Soeur Caro ».



Enfin, dans la roue de l’affaire Ramadan, Charlie Hebdo vient de produire une des covers les plus islamophobes de son histoire post attentats du 7 janvier 2015. Cette «Une», sortie 12 jours après le début de l'affaire, fait résolument de Tariq Ramadan un coupable de «viol» (le mot est écrit en blanc encadré de rouge) et y amalgame tous les musulmans (en évoquant les piliers de l'Islam). Cette énième généralisation raciste a évidemment provoqué un torrent d’insultes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux pour lesquelles, Laurent Sourisseau, le directeur « éclairé» de Charlie Hebdo, a déposé plainte ce lundi 6 novembre (7)...
 
Souvenons-nous que pour l’éclatement de l’affaire DSK, les potaches de Charlie avaient préféré amalgamer l’ex-directeur du FMI à un « otage », détenu aux Etats-Unis, qu’il fallait «libérer». Les cinq mois qui suivront, à raison d’une fois par mois, l’hebdo se fendra de «Unes » tout aussi protectrices et complaisantes que puant le sexisme.



Exemple : l’édition du 25 mai 2011, finement intitulée « Numéro spécial french lover », balance la caricature de la Première secrétaire du PS de l’époque, Martine Aubry, habillée en femme de chambre, sur fond rose, disant : «Je vais faire le ménage au PS » ; juste en-dessous d’une question «subversive» en lettres capitales noires : «Trop de machos ?». Ben quoi ? Pour Charlie, «macho» et «accusé de viol», c’est du pareil au même... lorsqu’il s’agit de DSK.



Le 1er juin 2011, les « cerveaux » de Charlie accouchent d’une « Une » qui pète la baraque. On y voit Christine Lagarde (UMP) et Dominique Strauss-Khan caricaturés en... concombre et cornichon. A gauche de la page, le sigle « FMI ». A droite : «Un concombre pour remplacer un cornichon ? »... Par respect pour la mémoire des auteurs de ces dessins, lâchement assassinés en 2015 par des terroristes, et pour leurs familles, nous ne pousserons pas plus loin notre critique.
Pour conclure, jetons un coup d’oeil sur la « Une » de Charlie Hebdo, publiée 6 mois et demi après le début de l'affaire DSK. A l’instar de leur cover anti-Ramadan du 1er novembre 2017, celle-ci caricature Dominique Strauss-Khan le sexe en érection dans son pantalon.



Mais la similitude s’arrête là. Comme les précédentes sur l’affaire, cette cover du 30 novembre 2011 fait surtout de DSK un queutard (aucune mention explicite à son accusation de viol) pour mieux moquer ceux qui avancent un « complot » de « l'UMP » (les 2 mots sont mentionnés) au sein du PS et/ou de la gauche française en général.
Entre ces 2 « Unes », de 2011 et de 2017, il n'y a aucune retenue chez Charlie pour accuser Ramadan de « viol » - 12 jours après le début de l'affaire - ainsi qu'amalgamer à ce crime tous les musulmans tandis qu'il y a eu mansuétude et retenue manifestes pour ne pas faire de même avec DSK - 6 mois et demi après le début de l'affaire - tout en n'amalgamant pas tous les socialistes français, ni les néolibéraux, ni les judéo-sionistes au crime supposé de l'ex-directeur du FMI et potentiel candidat à la présidentielle 2012... En conséquence, il y a bien, dans un cas, parti-pris négatif et volonté de nuire à l'encontre de Ramadan et des musulmans et, dans l'autre, retenue-mansuétude envers Strauss-Khan et partie de celles et ceux qu'il représentait (ou était censé représenter). Etayé, développé et vérifié, nous ne nous faisons aucune illusion quant à la façon dont cet article sera qualifié, dénigré et insulté. Alors pourquoi l’écrire ? Parce que, quelle que soit l’issue du procès judiciaire qui confrontera Tariq Ramadan à ces femmes qui ont déposé plaintes, il ne sera pas dit que tous les journalistes se seront tus face à l’habituel deux poids deux mesures médiatique foncièrement raciste et islamophobe.

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