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ANSANM ANSANM, AN KOUDMEN POU DÉZANKAYÉ’I

ANSANM ANSANM, AN KOUDMEN POU DÉZANKAYÉ’I

I ni an provèb ka di : "A-t-on jamais pu faire boire un âne qui n'a pas soif ?"
Il y a des ânes dans ce pays qui ne comprennent pas qu'il faut boire, et
de la bonne boisson, pour vivre et survivre dans notre pays, que la
Martinique a besoin d'être responsable, non plus dans l'article 73
dont nous venons de connaître les péripéties de février-mars,
indiquant que ce récipient 73 est presque vide, mais qui veulent encore
boire du reste de ce bouillon. C'est vrai, il y a des gens qui ont
peur de la souveraineté, de l'autonomie, de leur ombre de
martiniquais. Ils ne se comportent pas comme des Français qui
défendent l'honneur, les intérêts, la souveraineté et l'autonomie de leur pays ; qui
n'ont pas peur d'être responsables et qui nous appellent à défendre
toutes ces vertus chez eux quand il y a violation par des intrus, à les chasser.

Nous Martiniquais, souvent nous piétinons notre pays, nous le
caressons et lui faisons l'amour comme à une prostituée, mais nous ne
l'épousons pas et notre pays glisse sous nos pieds, il ne nous
allaite plus comme avant et on nous nourrit de tout ce qui vient de
extérieur. On nous dit que rien n'est bon chez nous, de consommer ce
que nous ne connaissons pas venant d'ailleurs et nous y allons.
Notre pays n'est pas une pute, ni non plus une poubelle, ni une fosse sceptique.

Nous devons l'aimer, l'honorer sincèrement, l'épouser déjà en répondant
massivement et sans réserve OUI à l'article 74, pour le meilleur et
pour le pire. Et le meilleur dépendra bien sûr de nous -c'est vrai, de
nous- de notre amour et de notre respect pour lui, de ce que nous ferons
de lui pour qu'il nous donne satisfaction et comble donc nos besoins.

De même qu'un ancien combattant était en mesure, se sentait le devoir
sans réserve, de partir pour aller défendre la lointaine mère-patrie, chasser l’ennemi
et revenir, s'il n'était tué au combat, avec des médailles ; les nouveaux
combattants devront maintenant défendre sans réserve les intérêts
supérieurs de la Martinique, féconder son économie et prendre des
médailles pour elle, notre véritable mère-patrie.

Allons donc franchement au 74, il y va de notre honneur.

Du respect pour les élus et les patriotes sincères qui osent affronter l’avenir avec confiance et courage.

Ansanm ansanm, an coudmen pou dézankayé’i, vréyé’i douvan....

Tous…

L .L.

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