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APRÈS LA FÊTE, IL S’ENSUIT QUELQUEFOIS LA DÉFAITE !

Par Garcin MALSA
APRÈS LA FÊTE, IL S’ENSUIT QUELQUEFOIS LA DÉFAITE !

Sommes-nous à l’heure des trahisons ou des réconciliations négociées ?

En pleine période de festivités de Noël et jour de l’an on nous annonce que la statue de « Joséphine » décapitée et oubliée des Martiniquais depuis 1991 allait être réinstallée à la place de la savane après avoir été sobrement requinquée.

Ceux là de la ville capitale en tête desquels se trouve le maire Serge Letchimy qui avaient en décembre 2005 combattu et décrié la « loi de la Honte », appelé ainsi la loi du 23 février 2005 qui dans son article 4 reconnaissait « les bienfaits de la colonisation » se retrouvent à vouloir réhabiliter dans la mémoire des Martiniquais Josèphe de Beauharnais, instigatrice avec son mari Napoléon Bonaparte du rétablissement de l’esclavage en 1802 dans les colonies.

Contradiction, revirement de situation ou schizophrénie ?

En tout cas l’on peut observer que seulement quelques mois après la disparition d’Aimé CESAIRE l’on s’apprête à trahir son œuvre et à blasphémer sa mémoire.

Aimé CESAIRE nous dit :

« J’habite des ancêtres imaginaires, j’habite un vouloir obscur, j’habite un long silence, j’habite une soif irrémédiable, j’habite un voyage de mille ans, j’habite une guerre de trois cents ans, … dans ma mémoire sont des lagunes. Elles sont couvertes de têtes de morts ; ma mémoire est entourée de sang ; ma mémoire a sa ceinture de cadavres… ».

Dans le même temps l’on efface de l’histoire récente tous les combats eux-mêmes qui ont contribué à faire reconnaître que ce sont les esclaves eux-mêmes qui ont conduit à leur libération, en bravant les souffrances, les douleurs, les crimes que leur imposèrent les esclavagistes dont les principaux leaders de l’époque furent Josèphe de Beauharnais et Napoléon.

Hélas, l’on foule au pied la loi Taubira qui n’est que l’aboutissement légal de tous ces combats par le Parlement français. En effet dans son article 5 la loi fait obligation « de défendre la mémoire des esclaves et l’honneur de leurs descendants ».

En décembre 2008 tous ces mots deviennent brusquement vains et sans valeur pour tous ceux qui veulent réhabiliter Josèphe de Beauharnais.

Alors serions-nous à l’heure de la réconciliation négociée en quelque part avec les descendants d’esclavagistes et au reniement des principes et des valeurs universelles que nous a inculqués CESAIRE ou encore à l’heure de l’oubli des combats récents au cours desquels des martiniquais sont tombés pour l’honneur et la dignité.

Le 31 décembre 2008

Martinique Caraïbe Amérique

{{Garcin MALSA}}

Président du MIR

Commentaires

leandre | 18/01/2009 - 05:36 :
Celui qui, s'il est un élu martiniquais, prendrait cette honteuse décision est un traitre, coupapable de haute trahison et s'il est soutenu et couvert par une autorité extérieure au pays, il fait partie des voyous. Son cerveau serait pollué. Il lui faudrait un lavage et un rinçage de cerveau. Qu'il épouse tout simplement le monument ! Ainsi la France devrait remettre à Louis XVI sa tête en place.

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