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Brésil: dans la favela, la vie encore plus dure avec le coronavirus

Brésil: dans la favela, la vie encore plus dure avec le coronavirus

Les habitants de la Cité de Dieu, une favela emblématique de Rio de Janeiro, au Brésil, sont face à un choix impossible: s'ils sortent, ils s'exposent au coronavirus, s'ils restent chez eux, ils risquent de mourir de faim.

Ce quartier populaire de l'ouest de Rio, situé non loin du Parc Olympique qui a accueilli les JO-2016, est devenu célèbre dans le monde entier grâce au film éponyme de 2002.


Une fillette examine une liste de denrées alimentaires distribuées par une ONG aux habitants frappés par les restrictions liées au coronavirus, dans la favela de la Cité de Dieu à Rio de Janeiro (Brésil) le 7 avril 2020 (AFP - MAURO PIMENTEL)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

Une fillette examine une liste de denrées alimentaires distribuées par une ONG aux habitants frappés par les restrictions liées au coronavirus, dans la favela de la Cité de Dieu à Rio de Janeiro (Brésil) le 7 avril 2020 (AFP - MAURO PIMENTEL)

Sur l'affiche originale de "Cidade de Deus", on pouvait lire en sous-titre: "si tu t'enfuis, la bête va t’attraper, si tu restes, elle te dévore". Un slogan tristement actuel en ces temps de pandémie de Covid-19.

Les favelas regroupent près d'un quart de la population de la ville de Rio de Janeiro, soit 1,5 million de personnes vivant pour la plupart dans des conditions insalubres.

 

La distanciation sociale recommandée pour éviter la propagation du virus est un défi quotidien dans ces quartiers très densément peuplés, où des familles nombreuses vivent souvent dans une ou deux pièces.

La plupart des habitants travaillent dans le secteur informel et ne peuvent plus gagner leur vie s'ils restent confinés.

Une femme transporte un carton d'aide alimentaire distribuée par une ONG aux habitants souffrant des restrictions liées au coronavirus, dans la favela de la Cité de Dieu à Rio de Janeiro (Brésil) le 7 avril 2020 (AFP - MAURO PIMENTEL)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une femme transporte un carton d'aide alimentaire distribuée par une ONG aux habitants souffrant des restrictions liées au coronavirus, dans la favela de la Cité de Dieu à Rio de Janeiro (Brésil) le 7 avril 2020 (AFP - MAURO PIMENTEL)

"Ici, beaucoup de gens travaillent pour leur propre compte, ils sont coiffeurs, manucures, ils ramassent des canettes pour les faire recycler, sont vendeurs ambulants sur la plage", explique à l'AFP Samantha Messiades, la fondatrice de l'ONG Ligaçao Cultural (Connexion culturelle).

"Tous ces gens sont privés de revenus et ont besoin d'aide de toute urgence", ajoute-t-elle.

À l'origine, son ONG propose des activités culturelles pour les enfants de la Cité de Dieu, où vivent 37.000 personnes.

Mais ces derniers jours, les cours de musique ou de théâtre ont été remplacés par des tournées de distribution de la nourriture ou de produits de première nécessité à 800 familles, grâce aux dons d'autres associations, d'églises ou de particuliers.

Une fillette porte un carton d'aide alimentaire fournie par une ONG aux habitants souffrant des restrictions liées au coronavirus, dans la favela de la Cité de Dieu à Rio de Janeiro au Brésil le 7 avril 2020 (AFP - MAURO PIMENTEL)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fillette porte un carton d'aide alimentaire fournie par une ONG aux habitants souffrant des restrictions liées au coronavirus, dans la favela de la Cité de Dieu à Rio de Janeiro au Brésil le 7 avril 2020 (AFP - MAURO PIMENTEL)

"C'est très important, ce sont des produits de grande valeur pour nous", dit Monica Oliveira da Silva, une femme de ménage qui attend son tour pour recevoir du savon et quelques aliments non périssables.

Les files d'attente sont compactes et de nombreux habitants sont venus avec des bébés ou des enfants en bas âge.

"Les pauvres n'ont pas de revenus, encore moins d'économies. Mes enfants ne peuvent pas travailler, tout le monde a besoin d'aide", déplore Maria de Fatima Santos, une retraitée.

 
Post-scriptum: 
Une ONG distribue de la nourriture aux habitants de la favela de la Cité de Dieu, affectés par les restrictions liées au coronavirus, à Rio de Janeiro (Brésil) le 7 avril 2020 AFP - MAURO PIMENTEL

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