Mais pourquoi les gens deviennent-ils si méchants en période électorale à la Martinique, oubliant que nous vivons dans une île paradisiaque où l'air a des odeurs de sucre et de vanille ? On dirait que tout le monde__candidats, partisans, colleurs d'affiches, distributeurs de tracts, journalistes, blogueurs etc.__est tout soudain saisi par une sorte de fièvre obsidionale dans laquelle le mensonge le dispute à la haine, le coup bas au coup de journal (ou de Fessebouc). Bref, impossible de reconnaître le débonnaire indigène qui, au tournant du 21è siècle, a remisé son coutelas au placard (avant, il le dissimulait sous le siège de sa voiture) et s'est désormais mis au doux dialecte du 9-3 ("meuf", "keuf", "black", "tof" etc.), délaissant de plus en plus le baragouin tri-séculaire des plantations.
Tenez, prenez le cas du brave député-maire BRUNO-NESTOR A. ! Qu'est-ce qu'on n'a pas dit et raconté sur son compte ? Qu'il était tantôt sans idées politiques, tantôt socialiste, tantôt PPMiste, tantôt Vallsiste (il a eu en stage-ENA dans sa marie de St-Marie le fils de celui qui réclamait plus de Whites et de Blancos" dans sa ville d'Evry), tantôt Macroniste (le nouveau président, foi de St-Marguerite, lui a téléphoné juste avant le tout premier conseil des ministres du nouveau quinquennat pour lui dire à quel point il l'apprécie). Bref, on a raconté tout et n'importe quoi et même qu'il était l'un des chefs d'un groupe de jeunes loups quinquagénaires aux dents longues, appelé G FAIM, qui s'est employé, tout au long de l'année 2015, à envoyer les vieilles badernes de la politique locale aux oubliettes de l'histoire.
Tout ça c'est un lot de couillonnades, de menteries et de mensongeries, comme dirait un roman du Grand Saint-Pierre.
La vérité, la vérité vraie comme aimait à la proclamer l'arrière-grand-mère côté papa de TI SONSON, est évidemment toute autre. La voici : BRUNO-NESTOR A. est un authentique indépendantiste, un indépendantiste pur sucre. Les deux photos qui illustrent cet article de démontrent sans discussion possible. Donc, les mauvaises langues, arrêtez de battre votre bouche, fout' !...