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Campus de Schœlcher : un vigile-macoute interpelle un universitaire !

Campus de Schœlcher : un vigile-macoute interpelle un universitaire !

   Depuis quelques jours, la gouvernance de l'université des Antilles et ses supplétifs locaux ont fait placer des vigiles à tête de délinquants aux différentes entrées du campus de Schœlcher, dans le but croyaient-ils, d'empêcher les étudiants et les citoyens de continuer à s'opposer au retour de F. CELIMENE, K. LOGOSSAH et E. CARPIN. Or, cette mobilisation avait entre-temps changé de mode d'action et n'avait aucune intention de bloquer le campus.

   Elle s'est donc rendue au rectorat ce lundi, puis à la préfecture ce mardi. Les vigiles-djonmpies en ont donc été pour leurs frais. Et ce jeudi 12 avril, à l'initiative du Comité Vigilance Anti-Corruption était organisée une prise de parole devant ce même campus, mobilisation qui a rassemblé une soixantaine de personnes parmi lesquelles Jocelyn LAMON, secrétaire général de la CGTM, Claude BERTRAC, président de la fédération de parents d'élèves FCPE, Christophe THEGAT, co-secrétaire général du SNUEP-FSU, Jacqueline PETITOT, responsable d'AOP (Alliance Ouvrière et Paysanne), Gabriel LUCE, responsable du MPREOM, la chef d'entreprise Suzy SOREL, responsable du Comité Vigilance Anti-Corruption, l'avocat Raphaël CONSTANT, membre du PKLS etc... qui ont pris la parole à tour de rôle pour clamer leur indignation face à la complaisance, voire la complicité de la gouvernance de l'université avec le trio de mafieux. Des enseignants se sont alors relayés au micro : Gérald DESERT, Raphaël CONFIANT, Gerry L'ETANG, Steve GADET, Laurette CELESTINE, Simone FEDEE, Jean-Louis JOACHIM, Joby AGLAE, etc... qui sont allé dans le même sens. A noter que des supplétifs de la gouvernance de l'université se sont mis à photographier et à filmer leurs collègues à l'indignation de ces derniers qui ont exigé que les gendarmes obligent l'un des supplétifs à effacer ce qu'il avait enregistré.

   Puis, aucun blocage du campus n'étant à l'ordre du jour, certaines personnes sont reparties vaquer à leurs occupations tel Gerry L'ETANG, maître de conférences en anthropologie à la Faculté des Lettres en Sciences humaines qui s'est alors fait interpeler par un...vigile à tête de délinquant :

   __Ki moun ou yé !

   __De quel droit vous me demandez ça ?

   __Remboursez chemin ! Ou tann ? Remboursez chemin ! (sic)

   __Vous n'avez aucun droit de me demander mon identité ! Je suis sur mon lieu de travail.

   La dizaine de gendarmes présents s'est empressée de rétablir le calme car le ton montait dangereusement entre les personnes venues manifester contre le retour du trio du CEREGMIA et la clique de délinquants-vigiles payée pour garder le campus. Voilà où l'on en est arrivé sur le campus de Schœlcher ! Des délinquants demandent à des enseignants de justifier de leur identité ! Cela avec la complicité des supplétifs de la gouvernance de l'établissement dont certains (es) figurent dans le 4è rapport contre le CEREGMIA, celui de l'IGAENER, qui comporte 43 noms de complices. La justice pénale demandera forcément des comptes à toutes ces personnes.

   Il est grand temps que la classe politique martiniquaise se réveille, en particulier la majorité à la CTM, car cette dernière a été élue pour défendre les intérêts et moraux des Martiniquais, en particulier de notre jeunesse. Comment peut-elle accepter que la dignité martiniquaise soit ainsi bafouée chaque jour, cela en totale violation de l'Ordonnance de création de l'Université des Antilles qui instaure l'autonomie de chacun des deux pôles ? Comment peut-elle accepter que la vice-présidente du Pôle Martinique soit privée de moyens et régulièrement humiliée ? Comment accepter que ses pouvoirs soient rognés jour après jour ?

   Les déclarations de soutien ne suffisent plus ! Il est temps d'agir, mesdames-messieurs les politiques martiniquais !...

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