Quatre jours après la condamnation de neuf dirigeants catalans à des peines de prison pour la tentative de sécession de 2017, leurs partisans avaient appelé à une « grève générale ». La situation a, de nouveau, dégénéré dans la soirée.
Au cinquième jour de mobilisation des indépendantistes catalans contre la condamnation de leurs dirigeants à de lourdes peines de prison pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017, Barcelone a connu de nouveaux heurts, vendredi 18 octobre.
De violents affrontements entre militants radicaux partisans de l’indépendance et forces de l’ordre ont provoqué, dans la soirée, des scènes de chaos dans le centre de la capitale catalane après une manifestation pacifique monstre.
Après des heures de guerre de positions près du commissariat central de la ville entre radicaux lançant des pierres ou des objets métalliques et forces de l’ordre répondant par des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes, les troubles ont pris de l’ampleur, ont constaté des journalistes de l’Agence France-presse (AFP).