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Chlordécone : la commission d'enquête parlementaire de Letchimy n'a aucun pouvoir d'établissement des responsabilités

Chlordécone : la commission d'enquête parlementaire de Letchimy n'a aucun pouvoir d'établissement des responsabilités

 C'est à se demander s'il y a des journalistes en Martinique, si les politiques et les militants de tous bords s'informent avant de parler ou d'agir.

 L'exemple de la commission d'enquête parlementaire sur le chlordécone présidée par Serge Letchimy en est un parfait exemple. D'abord, il aurait fallu demander au député PPM pourquoi en 2007, il avait tenté de diaboliser L Boutrin et R. Confiant lors de la parution de leur livre Chronique d'un empoisonnement annoncé en rameutant contre eux, alors qu'il était maire de Fort-de-France, les revendeuses des différents marchés de la ville au motif que ces écologistes cherchaient "à leur ôter le pain de la bouche" en déclarant leurs légumes contaminés.
 Il aurait ensuite fallu lui demander pourquoi il est resté durant 13 ans totalement muet sur le scandale du chlordécone avant subitement de se présenter en Christophe Colomb avec sa commission d'enquête aux pouvoirs limités. Car il faut savoir qu'en droit français (ce que ne saurait ignorer un député), le principe de la séparation des pouvoirs veut que lorsqu'une enquête judiciaire est en cours, seul le juge chargé de l'enquête est en droit de convoquer les personnes impliquées, de les interroger et éventuellement de les mettre en examen. Or, l'ASSAUPAMAR, l'association POUR UNE ECOLOGIE URBAINE de L. BOUTRIN et diverses associations écologiques guadeloupéennes, notamment celle de Harry Durimel, ont porté plainte depuis 2007 contre l'Etat pour "mise en danger de la vie d'autrui et empoisonnement".
 L'affaire est donc en cours d'instruction et une commission d'enquête parlementaire n'a aucun pouvoir réel. Elle n'est qu'un effet de manche, un énième "vèglaj", visant à faire croire aux Martiniquais que les parlementaires s'occupent du problème. Ladite commission Letchimy est d'ailleurs cadrée par l'Etat, plus exactement par une lettre de cadrage émanant du Ministre de la Justice ! Les empoisonneurs békés peuvent donc dormir tranquillement sur leurs deux oreilles. Personne ne viendra leur demander des comptes et l'affaire ayant été délocalisée au Tribunal de Paris (tout comme celles du CREDIT MARTINIQUAIS et du CEREGMIA), il y a tout lieu de penser qu'elle s'y enlisera définitivement.
   Letchimy, pa rété la !...

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