Le SPEG, syndicat guadeloupéen, milite activement pour la création d'une université de Guadeloupe, ce qui est son droit le plus absolu. Dans le communiqué qu'il a publié récemment et qu'on lira ci-après, il critique vertement la politique de la gouvernance de l'Université des Antilles qu'il accuse de faire du dilatoire s'agissant des moyens financiers et des postes qu'il faudrait, selon lui, transférer sans délai du Pôle Martinique vers le Pôle Guadeloupe, chose qui est également le droit le plus absolu de ce syndicat.
On notera cependant que la gouvernance de l'Université ne s'est jamais émue de cette contestation émanant du SPEG lequel a même organisé la semaine dernière une assemblée générale afin de faire valoir ses revendications alors que cette gouvernance a adressé un mail à l'ensemble de la communauté universitaire pour pointer du doigt "un personnel" qui est "sous l'autorité" du président et qui conteste la politique de ce dernier. Ce "personnel" n'est autre que Mme Odile FRANCOIS-HAUGRIN, vice-présidente du Pôle Martinique, démocratiquement élue et non nommée comme certains (es).
Deux poids deux mesures donc : le SPEG a le droit de critiquer la gouvernance, le Pôle Martinique et ses élus n'en a pas le droit.
(Sinon la logomachie du SPEG qu'on lira ci-après est tout simplement du grand n'importe quoi marqué au coin du chauvinisme le plus effarant)...