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CONNAITRE NOS REMEDES CREOLES D'ANTAN

CONNAITRE NOS REMEDES CREOLES D'ANTAN

 La décréolisation c'est-à-dire la perte de nos repères créoles ne frappe pas que la langue, mais bien tous les domaines, sauf la musique. 

 Ainsi, en ces temps de coronavirus, chacun d'entre nous peut mesurer à quel point l'oubli, voire la perte de notre pharmacopée créole (dite lapotitjè kréyol) nous est dommageable. A peine avons-nous conservé, la plupart d'entre nous, la connaissance d'une ou deux plantes et de leur mode de préparation. Car il y a là deux savoirs qui ne sont pas forcément liés : on peut être capable d'identifier telle ou telle plante, savoir même quels maux elle soulage, mais ignorer complètement comment la préparer autrement dit comment la transformer en médication.
 Dans le programme du "GRAN SANBLE", distribué à 50.000 exemplaires en novembre et début décembre 2015, ceux qui en ont fait une lecture attentive, ont pu constater qu'il contenait, parmi divers autres projets, les deux suivants : la création d'un INSTITUT DE LA LANGUE CREOLE et celle d'un CENTRE D'ETUDES DE LA PHARMACOPEE CREOLE. Aucun des deux n'a vu le jour quatre ans après ! On suppose que la franc-maçonnerie est passé par là. Bref...
 Il y a 40 ans de cela, en 1980 donc, le grand éditeur que fut Emile DESORMEAUX publia une série d'ouvrages sur notre pharmacopée dont celui de Christian OUASANGA qui se trouve être un impressionnant dictionnaire. Si on ne le trouve plus en librairie c'est parce que nos collectivités ne font pas d'efforts pour republier les ouvrages martiniquais utiles ou importants. Il aurait fallu créer un INSTITUT DE REPUBLICATION DU PATRIMOINE LIVRESQUE MARTINIQUAIS (étant entendu évidemment que "livresque" ne concerne absolument pas la seule littérature). On peut toujours rêver.
 En tout cas, voici comment, l'ouvrage de C. OUASANGA fut présenté il y a quatre décennies de cela par les éditions DESORMEAUX :
 "La connaissance des végétaux, n'ayant subi aucune préparation particulière, a de tout temps préoccupé l'humanité. C. Ouensanga recense dans ce dictionnaire très bien illustré, plus de 250 espèces végétales, indigènes ou introduites, de la flore des petites Antilles, riche mais encore fort méconnue. Il les décrit et explique leurs vertus curatives ainsi que la façon de les utiliser."

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