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Crash de la West Caribbean : pour que nos 152 compatriotes martiniquais ne tombent pas dans l'oubli...

   Crash de la West Caribbean : pour que nos 152 compatriotes martiniquais ne tombent pas dans l'oubli...

   Demain 15 mai ainsi que mercredi 16 seront des jours décisifs dans le combat que mènent depuis bientôt treize ans les parents et amis des victimes du crash de l'avion de la West Caribbean réunis dans l'association AVCA. En effet, la Cour d'Appel de Fort-de-France examinera l'appel de l'association sur les 6 ordonnances de rejets d'actes complémentaires et sur l'ordonnance de non-lieu elle-même.

   Il faut se rappeler que le crash a eu lieu le 16 août 2005 et qu'en août 2005, une information judiciaire a été ouverte contre X, à Fort-de-France, pour "homicides involontaires". En 2006, l'AVCA interpelle à son tour la justice laquelle met...presque 4 ans avant de répondre, cela en 2010 donc, rejetant toutes les demandes de l'association. Cette dernière fait immédiatement appel.

   Seront refusées aussi entre 2011 et 2015, toutes les demandes de l'AVCA concernant la contre-expertise des documents de maintenance et des deux boites noires de l'appareil et clap de fin en mai 2015, le juge d'instruction décide la fin de l'information judiciaire. En juin, l'ordonnance de non-lieu est signifié aux familles. L'AVCA fait à nouveau appel.

   La justice met toute la responsabilité du crash sur les pilotes de l'appareil et refuse de s'intéresser aux autres responsables de ce drame qui a brisé des familles entières. Or, l'agence de voyage de Rivière-Salée, GLOBE TROTTER, le brokeur de Miami qui a affrété l'avion, la compagnie West Caribbean elle-même et surtout l'Aviation civile devraient chacun répondre de leur légèreté (et ce mot est faible) dans cette affaire. Surtout l'Aviation civile qui est chargée de contrôler les avions qui atterrissent et décollent de l'aéroport Aimé CESAIRE. Comment, par exemple, pouvait-elle ignorer que la West Caribbean avait été sanctionné à dix-sept reprises par son alter ego, l'Aviation civile de Colombie ? Que cette compagnie était en quasi-faillite puisqu'il ne lui restait plus que 2 avions sur...10 ? Comment n'a-t-elle pas remarqué que l'appareil, qui a fini par se crasher, n'était qu'un avion-poubelle ?

   Le crash de la West Caribbean demeurera-t-il impuni comme l'affaire du CREDIT MARTINIQUAIS, l'empoisonnement de notre pays par le CHLORDECONE ou encore le scandale du CEREGMIA ? La justice française fermera-t-elle les yeux une énième fois ? La réponse à ces questions est entre les mains des Martiniquaises et Martiniquais. S'ils ne se mobilisent pas devant la Cour d'Appel les 15 et 16 mai pour manifester leur désapprobation face au non-lieu annoncé, cela signifiera qu'ils continuent à accepter l'inacceptable...

   Ki manniè nou pé asepté an vakabonnajri kon sa ?...

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