Limitons-nous au thème : « Jeter n’importe quoi, n’importe où… ». Beaucoup de nos compatriotes, champions en matière de générosité pour porter secours aux pays voisins sinistrés, se fichent éperdument de la « prostituée immatriculée 972 » de la FRANCE ; ils s’en servent comme d’une poubelle, simplement parce qu’ils ne la considèrent pas comme étant leur maman-patrie.
Il y a des poubelles - et, en plus, des sacs vendus ou achetés bon marché - chez chaque particulier dans toutes les communes du matricule 972 ( le nom de la colonie est devenu tabou en France) pour collecter les déchets ayant servi à conditionner les produits de consommation souvent importés. Il y a même des centres et des usines pour traiter ces déchets.
Ce n’est pas faute d’éducation à tous les niveaux… Les écologistes, par exemple, s’expriment beaucoup sur les méfaits de la pollution et les démarches sanitaires pour le bien-être et le bien-vivre au « pays ».
Partout sur les bords et parfois même au milieu des routes et des rivières, dans les ravines, sur les propriétés privées, sur les côtes, dans certaines mangroves, au niveau des embouchures ou de certains marigots, dans la mer, on retrouve de ces déchets jetés par dessus bord, n’importe où, à ces endroits indiqués. Hé oui, on a bu, on a mangé des noix de cajou et on balance les contenants… Et zot pa wont !
La gravité de ce comportement se juge à la suite des intempéries : fortes pluies, cyclones et inondations…
Des véhicules de collecte passent plusieurs fois par semaine et vident les poubelles à côté de chaque foyer desservi ; certains bénévoles interviennent parfois pour récupérer ces produits polluants difficilement dégradables…, faisant du tort à la nature, nuisible par conséquent à notre santé. Il faut respecter ces citoyens (professionnels et bénévoles) ; autrement, il y a de quoi créer des emplois rien que pour, par exemple : collecter des canettes, des sachets, des bouteilles en plastique ou en verre, etc…, et les conditionner dans certaines poubelles pour les décharges.
Puisqu’on ne peut pas être responsable, sollicitons la « Métropole » de sa bienveillance qu’elle fournisse des moyens supplémentaires à prendre en considération. Merci.
Et zot pa wont !
Léis