Les électrices et électeurs martiniquais qui se sont précipités aux urnes en ce dimanche 28 juin pourtant affreusement brumeux risquent d'en être pour leurs frais.
En effet, la nouvelle, la terrible, l'effrayante nouvelle vient de tomber et elle nous vient de l'île de Beauté (bande de prétentieux, va !), c'est-à-dire la Corse : le vote blanc est désormais considéré comme illégal car raciste. Ce qui tombe sous le sens, en effet, car une nuit blanche, c'est aussi un vrai cauchemar, bien pire qu'un vendredi noir en tout cas.
La loi concernant cette décision a été votée en catimini, entre chien et loup (gris, quoi !), dans la nuit de samedi à dimanche alors même que les trois-quarts des députés s'étaient fait porter pâle (même les plus naturellement bronzés). L'Afghanistan n'a qu'à bien se tenir car le Macronistan est en train de lui sérieusement damer le pion.
Que va-t-il se passer désormais ? Les résultats des municipales seront-ils invalidés ? Oui, clament les pourfendeurs du "privilège blanc" ! Il faut désormais remplacer les bulletins blancs par des bulletins noirs. C'est la loi de la République Une et Invisible. Hé, merde ! Les candidats qui avaient remporté le deuxième tour des municipales broient désormais du noir et s'inquiètent de savoir si leurs rejetons, amenés patriarcalement à les remplacer, ne seront pas recalés au bac pour s'être présentés aux épreuves du bac...blanc.
Pendant ce temps-là, en Chine, ça se marre. Enfin, ça rit jaune plus exactement...