Hier, vendredi 22 mars, un collectif d'étudiants avait décidé d'ériger un barrage à l'entrée du campus de Schoelcher afin de protester contre le retour annoncé des trois délinquants du CEREGMIA. Certains enseignants se sont brièvement joints à eux et voici qu'aujourd'hui la DGS de l'université leur adresse un courrier, avec papier à en-tête du Président de l'établissement, pour leur demander de "justifier de leurs activités" d'hier !!! Mieux : "des photos" auraient été prises d'eux !
N'IMPORTE QUOI !
D'abord, hier, il y avait un mot d'ordre de grève national qui a été suivi localement et donc ces personnels n'avaient nullement besoin de déposer de "préavis" comme l'indique un courrier adressé cette fois à la communauté universitaire, toujours hier, par le président lui-même cette fois. Ensuite, les étudiants sont des adultes et ils ont parfaitement le droit d'exprimer ce qui leur semble inacceptable, notamment le retour dans les salles de cours des trois délinquants sur lesquels pèsent, rappelons-le, 8 mises en examen. Ces étudiants ont le droit de refuser d'être les otages de personnes pour lesquelles l'Université a déjà remboursé 6 millions d'euros et en a provisionné 2 autres à cet effet.
Quant aux complices, actifs ou passifs, du CEREGMIA sur le Pôle Martinique, ils auront à répondre de leurs actes et des intimidations qu'ils exercent sur les étudiants grévistes car tôt ou tard les mafieux du CEREGMIA auront affaire à la justice pénale (pour l'instant, ils n'ont eu affaire qu'à la justice administrative). Tôt ou tard !
Et là, rira bien qui rira le dernier...