A savoir salons de coiffure, librairies, bars-tabacs, restaurants etc. que le gouvernement a décidé de fermer pour tenter de bloquer la courbe ascendante des contaminations au covid-19. Mesure scélérate, en fait, puisque dans le même temps, elle autorise l'ouverture des grandes surfaces ! A terme, le résultat sera, dans trois semaines, date de la fin du confinement, la fermeture pure et simple de bon nombre de petits et moyens commerces. De nombreux maires de l'Hexagone ont donc contesté cette mesure gouvernementale et leur nombre va croissant.
Aucune mesure gouvernementale, aucune loi, aucun décision ou motion d'une assemblée locale quelconque n'est inattaquable. Sauf évidemment dans les régime de droit divin d'autrefois ou dans les dictatures modernes. Partout ailleurs, dès l'instant où l'on vit en démocratie, des citoyens ont le droit de contester des lois, mesures, décisions ou arrêtés prises par ceux qui gouvernent.
Il n'y a que dans la petite Martinique que le président d'une petite assemblée territoriale peut s'imaginer que personne n'a le droit de contester telle ou telle décision de ladite assemblée. En refusant de donner la parole à l'ouverture de la dernière plénière de la CTM au "Collectif Non au Chantage à Séguineau", ce président d'assemblée a tout simplement joué au petit autocrate.