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DES NOUVELLES DE L’ASSAUPAMAR

Philippe Concy
DES NOUVELLES DE L’ASSAUPAMAR

Lundi 14 sept au local de l’ASSAUPAMAR s’est tenue une réunion du Comité de soutien aux camarades de l’ASSAUPAMAR injustement condamnés.

Rappelons les faits :

A Sainte Luce de la plage de Désert à l’Anse Mabouya quelques individus ont érigé, en toute illégalité ( article L.156-2, L. 156-3, L. 156-4 du Code de l’urbanisme, L. 321-9 de Code de l’environnement) des clôtures allant jusqu’à la mer, interdisant tout accès et toute circulation sur la bande littorale.

Après de multiples interpellations des pouvoirs publics pour faire appliquer la loi, le 29 Avril 2007 l’ASSAUPAMAR organise une marche sur cette partie de la bande littorale; plus de 150 personnes ont participé à cette action en présence des gendarmes et de la presse qui en a rendu compte.

Loin d’inquiéter ceux qui s’approprient le littoral le procureur a choisi de lancer la répression contre l’ASSAUPAMAR, cinq militants :

- Henry LOUIS-REGIS
- Pascal TOURBILLON
- Nicole MONROSE
- Lucien NAUD
- Eric LOUIS-SIDNEY

Ont été traduit devant le tribunal (TGI de Fort- de -France), ils ont été condamnés « pour le principe »à 15 jours de prison avec sursis et 500 € d’amende pour « destruction de biens d’autrui ». Ce jugement différé aurait du être rendu le 16 février 2009 mais, souvenez vous, c’était période d’intense mobilisation populaire et les juges ont préféré attendre un moment plus calme ; Il a été rendu le 05 mai.

Par contre l’individu qui apparaissait sur une vidéo d’ATV avec une arme à feu, dont il a fait usage, n’a jamais été inquiété, le tribunal refusant de prendre en compte cette pièce à conviction.

l’ASSAUPAMAR rejette cette condamnation inique et fera appel ( le 11 / 02 / 2010 ) de cette décision d’une justice à deux vitesses.

Mais loin de s’arrêter en si « bon chemin » le juge les convoque à nouveau devant le tribunal le 30 octobre 2009, pour entendre le rapport du géomètre expert commis par le tribunal sur la situation des « biens d’autrui détruits » par rapport à la bande littorale et éventuellement les condamner à payer des dommages et intérêts. Cela s’appelle « mettre la charrue avant les bœufs ».

Le fait que à la demande du Collectif du 05/02 le préfet ait reconnu la nécessité « du libre accès et de la libre circulation sur tout le littoral martiniquais » et ait promis de mettre en place « les compléments juridiques pour faire respecter la loi » ne semble pas troubler autrement nos juges, assurés qu’ils sont de leur « bon droit ».

Des courriers ont été envoyés au préfet et à tous les parlementaires de la Martinique, avec des photos et même des reportages sur le Cap Est. A ce jour seul le député-maire de la ville de Fort-de-France aurait répondu favorablement.

La relance du Comité de Soutien qui compte des personnalités et de nombreuses organisations, politiques, syndicales et associatives est une tache urgente et indispensable pour amplifier la mobilisation et faire reculer une justice autiste et surtout obtenir :

LE LIBRE ACCES ET LA LIBRE CIRCULATION SUR TOUT LE LITTORAL MARTINIQUAIS.
Ph. Concy

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