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Scandale CEREGMIA

DIANA RAMASSAMY-COLOT PERCOIT 37.000 EUROS

DIANA RAMASSAMY-COLOT PERCOIT 37.000 EUROS

Jour après jour on en découvre de belles dans le scandale du CEREGMIA, ce groupe de recherches installé sur les 3 ex-pôles de l’ex-UAG, à savoir les pôles Guadeloupe, Guyane et Martinique. On avait déjà eu droit à des fonctionnaires qui dirigent des sociétés de pêche, à d’autres qui se déclaraient en disponibilité de l’UAG tout en continuant à percevoir leur salaire, à certains qui construisent des universités privées en Afrique dans lesquelles les enseignants de l’UAG se rendaient pour enseigner sur des missions qu’ils voulaient payées par l’UAG, à d’autres encore qui prétendaient délivrer de faux diplômes en management ou avaient des factures de 8.000 (huit mille) euros mensuels pour leur téléphone professionnel. Plus on tire sur la ficelle, plus la pelote se dévide et plus de nouveaux scandales se font jour. Bref, le scandale du CEREGMIA, c’est la boîte de Pandore à la puissance 10 !

Cette fois, le scandale est un fameux projet intitulé « ATIPA » qui avait pour objectif de faire…se rencontrer les chercheurs des trois Guyane. Louable initiative s’il en est, et qui à ce jour n’a donné lieu à aucune remontée de résultats. Quand on examine la liste des dépenses effectuées pour la « réalisation » de ce pseudo-projet, on ne peut qu’être ahuri (cf. pièce jointe). En effet, on s’aperçoit qu’une seule et même personne, Diana RAMASSAMY-COLOT, qui n’est ni chercheur au CNRS ni universitaire, a touché :

. 37.000 (trente-sept mille) euros pour 6 mois de « travail ». « Travail » pour lequel à ce jour elle n’a pas transmis la moindre ligne de rapport et pour lequel aucun contrat de travail de l’UAG n’a été émis pour elle. En revanche, oui Mme Ramassamy travaille pour des projets du CEREGMIA comme EIC (Euro Institut Caribéen) qui a déjà fait l’objet d’un contrôle très négatif de la commission européenne.

. trois fois 1.200 euros de frais de billets d’avion.

. plus de 1.900 euros de frais d’hébergement.

Soit un total dépassant les 40.000 euros !!! Tout cela payé rubis sur l’ongle par l’avance de 99 000 euros que le CEREGMIA a consenti au chef de projet ATIPA. Rappelons que le CEREGMIA est ce groupe de recherches contre lequel le Procureur de la République à Fort-de-France a diligenté une enquête pour « escroquerie en bande organisée » et dont les deux principaux dirigeants ont été suspendus pour un an (avec salaire) par la présidence de l’université sur recommandation du Ministère de l’Enseignement Supérieur.

Quand on sait que cette même Diana RAMASSAMY-COLOT préside le « Comité de défense de l’Université », officine chargée de défendre le CEREGMIA, il y a de quoi sourire. Mme RAMASSAMY-COLOT tire donc sa subsistance du CEREGMIA : comment pourrait-elle faire autrement que de défendre ce comité de défense-CEREGMIA de l’université des Antilles ?

Il est vrai que pour tous ceux qui ont touché (et ils sont un certain nombre dans les trois pays), la notion même d’éthique est une notion complètement inconnue, sinon surréaliste…

N’oublions pas non plus que ce pseudo-comité qui appelle maintenant à l’apaisement est celui-là même qui a applaudi des deux mains, quand le directeur du CEREGMIA et le doyen de la Faculté de Droit et d’Economie, membre de ce pseudo-comité de défense et mis en cause également dans le rapport IGAENR (retrait de sa délégation de signature), ont violemment insulté et menacé verbalement la présidente de l’UAG, sur la messagerie professionnelle de l’UAG, pendant plus de deux mois, avec des messages envoyés à plus de 13 000 personnes.

Oui, ça fait sourire d’entendre parler d’apaisement…par ces mêmes qui seront bientôt mis en examen pour diffamation et harcèlement !

Document: 

Projet_Atipa_1.pdf

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