Non à la mainmise d’un clan sur le pays !
An Nou Alé Pou la Viktwa dimanche prochain épi Marie-Jeanne
La liste du Gran Sanblé dirigée par Alfred Marie-Jeanne a décidé de fusionner avec la liste Ba Péyi-a An Chans de Yan Monplaisir.
C’est un évènement-choc. Pourquoi ?
Letchimy a subi un premier échec
Les électeurs martiniquais l’ont décidé ainsi : trois des neuf listes en compétition pour le contrôle de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) pouvaient prétendre être présentes au second tour, dont celle du Gran Sanblé conduite par Alfred Marie-Jeanne, ancien président du Conseil régional. Cette liste que nous avons soutenue est classée deuxième avec ses 36 523 voix (30,28 % des suffrages exprimés), juste derrière celle de la coalition hétéroclite formée autour du néo-PPM ( 47 002 voix, soit 38,96 % des suffrages).
Le 6 décembre, outre la liste de la coalition droite/ “gauche” constituée par le néo-PPM (EPMN) et celle du Gran Sablé, a émergé celle conduite par Yan Monplaisir Ba Péyi-a An Chans (17 272 voix, 14,32% des suffrages exprimés).
La liste « Nou Pèp La » de Marcellin Nadeau a passé la barre des 5 % en recueillant 6,34 % des exprimés avec 7 653 voix ? Ce qui lui permettait théoriquement de fusionner avec une autre liste.
Cela constitue un premier camouflet pour le pharaon de plateau Roy qui n’a pu être élu au premier tour comme il le révait.
Marcellin Nadeau a annoncé dès le lundi 7 décembre que son mouvement ne donnerait aucune consigne de vote et laisserait ses électeurs libres de leur choix. Dont acte.
Il convient de rappeler qu’avec le nouveau mode de scrutin il suffit à la liste Letchimy d’avoir une seule voix d’avance pour empocher la prime inique de 11 élus supplémentaires et donc s’assurer une majorité écrasante à la CTM.
Une société en grand danger
Le Gran Sanblé, devant le risque considérable que fait courir à la Martinique l’extension jusqu’au verrouillage complet de la mainmise d’un clan menée méthodiquement par le néo-PPM sur notre pays sinistré, a décidé de fusionner avec la liste de Yan Monplaisir. Il le fait sur la base d’un accord de gestion de la Collectivité territoriale de Martinique. Comment ne pas frémir quand on voit de quelle manière le président de la Région, usant de son pouvoir institutionnel, a pu s’acheter le soutien électoral de 24 maires ? Comment ne pas constater la domestication d’une grande partie de la presse au service du maître de Cluny ? Comment ne pas relever à quel point l’espace médiatique est saturé par la communication envahissante des satrapes régionaux usant avec indécence des moyens publics ? Se pose une question de morale politique avant tout face au risque sérieux de grave recul démocratique.
Par ailleurs, la situation économique est plus dégradée que jamais ; la jeunesse est laissée à l'abandon et fuit la Martinique ; le vieillissement s’accélère dangereusement ; le chômage ne cesse de croître dramatiquement ;, signe d’une extension continue de la pauvreté les allocataires du RSA se comptent par dizaines de milliers et leur nombre augmente chaque jour ; il es désespérant d’assister à la liquidation de plusieurs centaines d'entreprises depuis 2010 ; la délinquance, le trafic de drogue et la violence sont en expansion exponentielle. Nous vivons à l’heure de l’urgence sociale. La société martiniquaise elle-même est en grand danger.
Il faut donc faire œuvre de salut public.
La liste du Gran Sanblé a donc intégré en proportion des voix obtenues- et de façon minoritaire par conséquent- un certain nombre de colistiers de la liste Ba Péyi-a An Chans. Cela pour améliorer les chances de gagner et conjurer le risque de la mise sous étouffoir de la Martinique.
La Collectivité unique, c’est un pouvoir local renforcé avec un budget important de 1 milliard et 160 millions d’euros ! C’est un changement d’époque. Et ce nouveau pouvoir concentré ne doit pas tomber dans des mains néfastes.
Le Gran Sanblé devra s'adresser, pour les convaincre, à ces indécis ou sceptiques ou effrayés par la perspective du changement qui ne prennent pas la peine d'aller voter.
Il leur faut dire “non” au bâillonnement et à l’abaissement de la Martinique en choisissant le bulletin Alfred Marie-Jeanne.
Les deux leaders du Gran Sanblé, Alfred Marie-Jeanne et Claude Lise, sont bien connus des Martiniquais et Martiniquaises, qui se rappellent tout ce qu'ils ont réalisé chacun en tant que Président du Conseil régional et du Conseil général respectivement. Ils ont constitué autour d’eux une équipe de femmes et d’hommes sincères, honnêtes et dévoués aux intérêts du peuple.
Nous sommes armés du projet du Gran Sanblé, un Projet visionnaire et populaire. Et nous sommes prêts à travailler immédiatement au redressement de la Martinique
C'est donc avec enthousiasme et confiance que le Gran Sanblé entame cette seconde étape vers la victoire, une victoire qui sera celle du peuple martiniquais.
IL FAUT DIRE STOP AU népotisme, au clientélisme et à l’affairisme et ouvrir les voies de l’avenir martiniquais.
La Rédaction de Justice
(9/12/2015)