Il y a donc quasiment 13 ans de cela.
Où donc ? Dans l'ouvrage co-écrit par Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT intitulé "Chronique d'un empoisonnement annoncé. Le scandale du chlordécone aux Antilles françaises (1972-2002). En page 19 de cet ouvrage, on peut, en effet, lire ceci :
"Il n'est donc pas étonnant , en pareilles circonstances, que Laurent DE LAGUARIGUE, propriétaire Béké de plusieurs établissements commerciaux en Martinique, ait pu obtenir du Ministère de l'Agriculture une autorisation de vente du chlordécone malgré son retrait prononcé sur la base du Code de la Santé publique le 1er juillet 1990.
Pas moins de trois ministres de l'agriculture, Henry NALLET en avril 1990, Louis MERMAZ en mars 1992 et Jean-Pierre SOISSON en février 1993 ont eu à se prononcer sur la poursuite de la commercialisation d'une substance reconnue comme dangereuse et ce, en parfaite infraction avec le code de la santé publique.
Au fil de notre enquête, les enjeux et les dessous de cette dramatique affaire apparaissent clairement : ce ne sont pas les bananes de la République qui sont défendues, mais bien les intérêts des Békés en République bananière."
Il y a 13 ans, PERSONNE n'osait prononcer à haute et intelligible voix le nom du principal importateur du pesticide ni n'osait l'écrire noir sur blanc. Donc quand aujourd'hui, des branleurs et autres amateurs de blagues à deux balles, quand des philosophes-Facebook, des penseurs-Whatsap et des politologues-Twitter viennent accuser le conseiller exécutif Louis BOUTRIN de complicité avec les Békés, il n'y a qu'une réponse à leur faire (en "français-banane" dans le texte"):
"ALLEZ FAIRE UN OURS VOUS PETER DANS LE NEZ !"...