Ahmed est anesthésiste, il a fait toutes ses études en Tunisie, et a choisi la France pour sa dernière année de spécialité. La Tunisie forme bien ses élites mais elles peinent à les retenir au pays. Depuis la révolution de 2011, près de 100 000 chercheurs, ingénieurs, médecins ou universitaires se sont installés à l’étranger et le plus souvent en France, et l’exode s’accélère. Un défi de plus pour cette jeune démocratie.