Sé an bagay ki maléré men fok admet ki nou pé pa djè fè ayen kont sa pis sé sé Nouvo Teknoloji a ki vini metpies toupatou oliwon latè ek sé teknoloji-tala ka fè lektè-a zonnzolé (zapé) toulong. Afos zonnzolay (zaping), sé pa anlo lidé oben endik (enfòmasion) ki ka rivé rété adan lespri lektè. Kidonk méyè bagay pou fè, sé chwézi, lè nou ka palé kontel (pa ekzanp) di an évènman ki pòtalan (enpowtan) adan listwè-nou, an éléman ki pé konyen lespri moun-lan oben zélev-la.
Olié boufi'y épi anlo dékatiyaj (analiz) grangrek, sa méyè chwézi, kontel pou Gawoulé Septanm 1870, let-la éti gouvènè Matinik lépok-la, Mensche de Loyne, té vréyé ba Minis lé Koloni aprézavwè Konsey Ladjè-a ki té Fodfwans la té kondané a mò sé metamanyok (chef) gawoulé-a. Sé lè 25 novanm 1871 i matjé'y.
Annou li'y :
"J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre dépêche du 27 octobre dernier, reçue hier, contenant l'ordre d'exécuter 5 condamnés à mort, les nommés :
__Furcis Carbonel
__Louis Gertrude Isidore
__Cyrille Micamor
__Louis Charles Youte
__Eugène Lacaille
pour participation à l'insurrection de la Martinique en septembre 1870.
Aussitôt l réception de la dépêche précitée, je pris toutes les mesures pour procéder sans retard à l'exécution des sentences prononcées par le premier conseil de guerre permanent de l Colonie le 17 avril et 8 juin 1871 en ce qui concerne les condamnés désignés ci-dessus.
L'exécution a eu lieu ce matin, 25 novembre à 6 heures c'est-à-dire dans les 24 heures qui ont suivi l'ouverture de la dépêche en présence de la garnison rassemblée dans les armes et d'un assez grand concours de population.
Toutes les formes prescrites par les règlements militaires ont été observées ; 5 pelotons faisant feu au même signal frappèrent en même temps tous les condamnés.
Le plus grand calme et l'ordre le plus parfait n'ont cessé de régner à Fort-de-France pendant ce tragique événement. Pas une parole ni un geste désapprobateur n'ont été entendu ni vu.
Le commandement d'armes de Saint-Pierre et le commandement du cercle du Marin prévenus en temps opportun ont pu prendre toutes les dispositions pour assurer le maintien de l'ordre. L'aviso Le Magicien a été expédié à la Rivière-Pilote, commune des condamnés.
J'ai la ferme conviction que ni dans le sud de l'île pas plus qu'à Saint-Pierre, le calme le plus complet relativement aux suites de cette affaire ne sera troublé ."
Let-tala, tout zélev, tout étidian Matinik té pou konnet li ek katjilé anlè'y. Tout Matinitjé té pou konnet li tou...