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HECATOMBE OU MASSACRE A LA REGION GUADELOUPE

Michel GIRDARY
HECATOMBE OU MASSACRE A LA REGION GUADELOUPE

Une hécatombe désigne littéralement un massacre, une destruction opérée à grande échelle, à l’image d’un génocide.

Le locataire de la région Guadeloupe ne tarit pas d’éloges sur sa gestion  depuis son arrivée à la tête de la région Guadeloupe en 2004. Entre Narcissisme, égocentrisme et grande fanfaronnade, il affiche une autosatisfaction poujadiste qui pourrait presque éclipser les rayons du soleil, et plonger la Guadeloupe dans une nouvelle ère glaciaire tant son éclat est supposé éblouir le monde.

Si le proverbe « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois »  pouvait encore prospérer en 2004 et en 2010, il est quasi-certain, qu’il se heurtera en 2015 à un niveau d’information et une capacité d’analyse critique plus fine de la population Guadeloupéenne. Les temps ont changé et notre population s’est adaptée à un environnement ultra-numérique grâce notamment aux réseaux sociaux qui ont vulgarisé l’information.

Les chiffres que nous allons vous présenter vous convaincront une bonne fois pour toute de la gestion calamiteuse de la région et de ses incidences catastrophiques sur l’économie Guadeloupéenne favorisant chômage, exclusions et pauvreté.

Ceux qui claironnent que la gestion est bien gérée n’ont qu’à bien se tenir car ils risquent de voir voler en éclats leurs prétendues certitudes qui ne résisteront pas à la vérité implacable des chiffres.

Notre analyse est basée sur l’étude des comptes de la région Guadeloupe sur la période 2009 et 2012.

- 42 % c’est la baisse des investissements sur l’aménagement du territoire entre 2009 et 2012

- 18,75% c’est la baisse des investissements dans les actions économiques entre 2009 et 2011

- 24,19% c’est la baisse de l’investissement dans l’enseignement

- 187,5% c’est la baisse constatée sur l’investissement dans l’environnement

- Plus grave les dépenses liées au sport aux diminué de -200,54%

En comparaison, les investissements de la région dans les actions économiques ont chuté de -43,75%.

De manière globale, les investissements ont baissé de -23,67% entre 2009 et 2012, alors que les frais de fonctionnement, eux ont progressé de + 7%.

La région n’assume  plus du tout sa fonction de coordinateur économique, il n’est pas étonnant que la relance se soit considérablement contractée et que le pays soit confronté à une crise du fait de la mauvaise gestion des fonds régionaux.

LUREL pourrait bien rétorquer que cette diminution est la conséquence de la crise économique mondiale, ce à quoi, nous vous présentons en parallèle, ci-dessous les chiffres de la région Martinique.

La Martinique + 28,86% pour les Investissements quand en Guadeloupe ils ont chuté de – 23,67%.

+ 31,75% des investissements en Martinique pour la formation professionnelle et l’apprentissage.

+ 4,25% consacrés à l’enseignement

+ 4,38% dédiés à l’Aménagement du Territoire à la Martinique

+ 33,33% des investissements à l’environnement à la Martinique (-187,5% en Guadeloupe)

+ 23,66% pour les investissements Martiniquais pour le Transport,

+ 30% des investissements à la Martinique pour les actions économiques (-18,75% en Guadeloupe).

 

De manière constante et générale, la président sortant de la région Guadeloupe Victorin LUREL a précipité  la Guadeloupe dans une véritable crise de l’économie réelle ayant pour conséquences des fermetures d’entreprises à la chaîne, un niveau d’incertitude du climat des affaires et la destruction massive des emplois.

 A la veille des élections régionales, affublé de son bilan négatif, il a eu recours à un emprunt de 150 Millions d’euros pour saupoudrer les communes, afin, se dit-il d’acheter  les Maires, censés lui assurer un salut in extremis.

Nous ne pouvons que lui recommander de prier, de faire des chemins de croix, de faire pénitence afin peut-être de bénéficier d’une grâce messianique car à bien y regarder, à moins d’un grand miracle, son sort est scellé vers une sortie assurée.

Michel GIRDARY

Commentaires

Marina Ramsamy | 18/07/2015 - 13:43 :
LETTRE OUVERTE A MICHEL GIRDARY Le pamphleteur anti-LUREL autoproclamé Vous ne savez plus quoi dire ou écrire pour vous attaquer à Victorin LUREL. Il faut croire que vous avez décidément beaucoup de mal à digérer votre cuisante défaite lors des municipales de l’an dernier à Petit-Canal (493 voix, soit moins de 10% des suffrages exprimés) et je ne doute pas un instant que vous irez grossir la cohorte de mauvais perdants, successivement battus par Lurel et ses alliés. Je peux comprendre votre souffrance et votre désarroi face à une telle puissance politique. Vous devriez regarder et apprendre plutôt que de diffamer et insulter sur les réseaux sociaux de manière aussi compulsive que débile. Mais revenons à votre article qui aura au moins eu le mérite d’attiser ma curiosité, m’obligeant à ne pas me contenter de vos écrits totalement orientés et qui frisent la diffamation. Si vous aviez la même volonté de dire la vérité et non de la déformer, en cherchant un peu, vous auriez pu porter à la connaissance de vos lecteurs que ces fameux contrats de développement durable de la Région Guadeloupe relèvent d’une volonté politique exprimée lors de l’élaboration du Schéma d’Aménagement Régional (SAR) entre 2009 et 2011. Ces C2DT constituent une des mesures proposées pour atteindre la deuxième orientation stratégique majeure du SAR ainsi formulée : «UNE ORGANISATION PLUS EQUITABLE DU TERRITOIRE ». Dans ce même document, il est ainsi écrit que « les projets de territoire à mettre en forme par les élus des territoires concernés, doivent intégrer les orientations du SAR. L’objectif est de pouvoir contractualiser avec la Région, le Département et l’Etat dans le cadre d’un Contrat de Développement Durable » Renseignements pris, il m’a été indiqué que depuis le mois d’octobre 2013 la région Guadeloupe s’est rapprochée des mairies pour recueillir les éléments de leur projet de territoire et travailler à l’élaboration du CONTRAT DE DEVELOPPEMENT DURABLE TERRITORIAL (C2DT). On était donc loin, très loin des échéances de décembre 2015, dont on ignorait la date à l’époque… Qu’à cela ne tienne et ne vous en déplaise M. Girdary, la démarche a été très bien accueillie par les municipalités en ce qu’elle apporte une plus grande lisibilité que le dispositif d’aide aux communes mis en œuvre jusqu’alors. C’est l’ancien système qui obligeait justement les maires à se mettre à genou chaque année pour obtenir l’appui de la région dans la réalisation de leurs projets. Depuis le lancement de ces C2DT, c’est une nouvelle approche de la relation entre la région et les communes qui est proposée. L’élaboration de ces contrats est précédée d’une réflexion sur le projet de territoire qui doit être compatible avec le SAR et tendre vers le développement durable. Il s’agit en outre d’un engagement de la collectivité régionale sur une durée de 6 ans qui ne peut être remis en cause même en cas d’alternance politique. C’est donc plus de liberté pour les maires qui ne courent plus le risque, comme à l’époque Chevry, de voir leurs promesses de subventions remises en cause au gré des aléas de la vie politique. Il convient aussi pour la bonne information de l’opinion guadeloupéenne de préciser cher monsieur que ces contrats de développement durable territoriaux appelés à être conclus avec l’ensemble des municipalités de l’archipel, rationalisent le financement régional des équipements publics. Le volume des investissements est adapté à la capacité d’autofinancement de la commune. Par ailleurs, il est précisé que les CD2T sont assujettis au règlement financier de la collectivité régionale qui prévoit une clause de non redéploiement des subventions imposant le démarrage de l’opération dans un délai d’un an après notification de la décision et prévoit la caducité des subventions dans le délai de 3 ans. Il y a donc un cadre juridique très clair, au point que ces C2DT sont opposables à la collectivité régionale devant le juge administratif, même en cas d’alternance. Quant à votre argument qui tend à faire croire que LUREL privilégie les communes « amies » il ne tient pas non plus. Sinon, comment expliquer que Vieux-Habitants, Saint-François, Anse-Bertrand par exemple aient déjà leurs C2DT et bientôt Basse-Terre, comme le président de région en a pris l’engagement lors de la dernière plénière du conseil régional auprès de Mme Penchard. C’est écrit noir sur blanc sur les documents que j’ai pu consulter et que je vous invite à lire avant d’essayer d’asséner VOS vérités à la population, TOUTES LES COMMUNES DE LA GUADELOUPE QUI LE SOUHAITENT BENEFICIERONT D’UN C2DT. Alors de grâce, arrêtez de penser que les guadeloupéens sont des idiots et prenez garde : votre haine de Victorin LUREL est telle, quand on vous lit intégralement, pour ceux qui en ont la bienveillance, que l’on pourrait craindre pour votre santé mentale. Prenez soin de vous cher monsieur et laissez Victorin LUREL travailler pour le pays. Marina Ramsamy

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