Une hécatombe désigne littéralement un massacre, une destruction opérée à grande échelle, à l’image d’un génocide.
Le locataire de la région Guadeloupe ne tarit pas d’éloges sur sa gestion depuis son arrivée à la tête de la région Guadeloupe en 2004. Entre Narcissisme, égocentrisme et grande fanfaronnade, il affiche une autosatisfaction poujadiste qui pourrait presque éclipser les rayons du soleil, et plonger la Guadeloupe dans une nouvelle ère glaciaire tant son éclat est supposé éblouir le monde.
Si le proverbe « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » pouvait encore prospérer en 2004 et en 2010, il est quasi-certain, qu’il se heurtera en 2015 à un niveau d’information et une capacité d’analyse critique plus fine de la population Guadeloupéenne. Les temps ont changé et notre population s’est adaptée à un environnement ultra-numérique grâce notamment aux réseaux sociaux qui ont vulgarisé l’information.
Les chiffres que nous allons vous présenter vous convaincront une bonne fois pour toute de la gestion calamiteuse de la région et de ses incidences catastrophiques sur l’économie Guadeloupéenne favorisant chômage, exclusions et pauvreté.
Ceux qui claironnent que la gestion est bien gérée n’ont qu’à bien se tenir car ils risquent de voir voler en éclats leurs prétendues certitudes qui ne résisteront pas à la vérité implacable des chiffres.
Notre analyse est basée sur l’étude des comptes de la région Guadeloupe sur la période 2009 et 2012.
- 42 % c’est la baisse des investissements sur l’aménagement du territoire entre 2009 et 2012
- 18,75% c’est la baisse des investissements dans les actions économiques entre 2009 et 2011
- 24,19% c’est la baisse de l’investissement dans l’enseignement
- 187,5% c’est la baisse constatée sur l’investissement dans l’environnement
- Plus grave les dépenses liées au sport aux diminué de -200,54%
En comparaison, les investissements de la région dans les actions économiques ont chuté de -43,75%.
De manière globale, les investissements ont baissé de -23,67% entre 2009 et 2012, alors que les frais de fonctionnement, eux ont progressé de + 7%.
La région n’assume plus du tout sa fonction de coordinateur économique, il n’est pas étonnant que la relance se soit considérablement contractée et que le pays soit confronté à une crise du fait de la mauvaise gestion des fonds régionaux.
LUREL pourrait bien rétorquer que cette diminution est la conséquence de la crise économique mondiale, ce à quoi, nous vous présentons en parallèle, ci-dessous les chiffres de la région Martinique.
La Martinique + 28,86% pour les Investissements quand en Guadeloupe ils ont chuté de – 23,67%.
+ 31,75% des investissements en Martinique pour la formation professionnelle et l’apprentissage.
+ 4,25% consacrés à l’enseignement
+ 4,38% dédiés à l’Aménagement du Territoire à la Martinique
+ 33,33% des investissements à l’environnement à la Martinique (-187,5% en Guadeloupe)
+ 23,66% pour les investissements Martiniquais pour le Transport,
+ 30% des investissements à la Martinique pour les actions économiques (-18,75% en Guadeloupe).
De manière constante et générale, la président sortant de la région Guadeloupe Victorin LUREL a précipité la Guadeloupe dans une véritable crise de l’économie réelle ayant pour conséquences des fermetures d’entreprises à la chaîne, un niveau d’incertitude du climat des affaires et la destruction massive des emplois.
A la veille des élections régionales, affublé de son bilan négatif, il a eu recours à un emprunt de 150 Millions d’euros pour saupoudrer les communes, afin, se dit-il d’acheter les Maires, censés lui assurer un salut in extremis.
Nous ne pouvons que lui recommander de prier, de faire des chemins de croix, de faire pénitence afin peut-être de bénéficier d’une grâce messianique car à bien y regarder, à moins d’un grand miracle, son sort est scellé vers une sortie assurée.
Michel GIRDARY
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