Quand on est un brillant économiste, le plus brillant de son pays aux dires de toutes et de tous, on s'attend forcément à ce que l'Académie suédoise se penche un jour sur vos éminents travaux et vous décerne enfin le Prestigieux Prix Nobel d'Economie. Comme John Kenneth GALBRAITH...
Or, ces salauds de colonialistes vikings, perdus dans leurs brumes boréales, n'ont pas daigné, une fois de plus, se pencher sur les recherches fondamentales d'un grand économiste d'une île ensoleillée, quoique fort sujette aux cyclones et aux trémoussements de terre, de l'archipel des Caraïbes (heureusement tous exterminés dès la fin du 17è siècle, ces fichus cannibales !).
Ce lauréat possible, potentiel, putatif du fameux Prix a pourtant exercé ses talents dans un domaine de la plus haute importance stratégique pour la Communauté Economique Européenne et son centre névralgique, la ville de Bruxelles : le détournement de fonds européens en bande organisée au détriment de l'Union Européenne. Mieux : cet éminent chercheur et ses plus proches collaborateurs ne se sont pas contentés d'études purement théoriques publiées dans des revues-papier à tirage confidentiel ou des revues en ligne noyées parmi des milliers d'autres du même genre. Oh que non ! Ils ont mis la main à la pâte. Dans le cambouis ! Enfin, dans le pot de confiture pour être exact.
Ils sont donc passés de la théorie à la pratique.
Rien que pour ça, notre grand économiste méritait le Nobel. Or, selon une dépêche de l'AFP et de REUTERS qui vient de tomber, il n'a, hélas, trois fois hélas, quatre fois hélas, obtenu qu'un prix de consolation : le Prix Arsène LUPIN (décerné à Palerme, en Sicile).
Bon, c'est déjà ça ! comme dirait TI SONSON...