Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

Inde: des victimes d'attaques à l'acide sur le podium d'un défilé haute couture

RTBF
Inde: des victimes d'attaques à l'acide sur le podium d'un défilé haute couture

   Neuf femmes défigurées par de l'acide ont défilé samedi soir lors du premier événement de haute couture réservé aux survivantes du fléau que représente ce type d’agressions en Inde.

   Ces femmes, presque toutes victimes de leurs maris ou d'un parent proche, ont défilé dans des robes réalisées par les meilleurs designers indiens. Aucune n'a couvert son visage.

   "J'étais très nerveuse", a déclaré Meena Khatoon après son aventure sur le podium. Mais cette mère d'un jeune fils, originaire de New Delhi, qui a été attaquée par son ex-mari, a insisté sur le fait qu'elle avait quelque chose à prouver.

   "Les gens détournaient souvent le regard quand je sortais dans la rue. Ils changeaient de direction quand ils me voyaient. Je devais faire face à beaucoup de problèmes", a-t-elle reconnu à l'AFP.

   Elle a été aidée par Make Love Not Scars, qui organisait le défilé samedi. L'ONG aide les survivantes à reconstruire leur vie et, dans de nombreux cas, leur visage.

   Des milliers de cas

   "Les gens diraient 'qu'est-ce qu'il t'est arrivé?', 'personne ne t'épousera' ou 'avec un visage déformé tu n'es pas belle', mais je suis fière de moi et j'ai confiance en ce que je suis. Je veux que les gens sachent que le visage n'est pas ce qui te rend beau, c'est ton coeur". explique l'une des victimes. 

   Des centaines d'attaques à l'acide sont signalées chaque année en Inde, mais Tania Singh, vice-présidente de Make Love Not Scars, croit qu'il s'agit plutôt de milliers d'attaques.

   Selon elle, les gouvernements locaux ne rapportent pas tous les cas. De plus, certaines femmes meurent avant qu'une enquête criminelle ne soit lancée et certaines choisissent de rester avec des familles violentes.

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.