Dans un courrier récent, un militant Africain nous rappelait un proverbe de sa région : "On peut cacher une pintade sous les herbes mais l'on ne peut jamais cacher son cri". Les classes dominantes, les dirigeants des pays impérialistes flanqués de leurs idéologues et de leurs propagandistes s’imaginaient pouvoir indéfiniment cacher leurs pratiques prédatrices et leurs visées criminelles. Aujourd’hui, par sa puissance, le cri des exclus et des peuples dominés, qui n’a jamais cessé de se faire entendre, annonce l’accouchement du monde nouveau. « Le monde va changer de base, nous ne sommes rien, soyons tout ! » Jusqu’alors, ces mots tirés de « l’Internationale », l’hymne révolutionnaire des travailleurs, chantaient la confiance en l’avenir qui a toujours animé les militants conscients. Aujourd’hui, ils résonnent en échos de la transformation décisive qui est en cours.