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Jovenel Moïse, abandonné par ses gardes du corps, en pleine secousse 5.2 à Gros-Morne

Jovenel Moïse, abandonné par ses gardes du corps, en pleine secousse 5.2 à Gros-Morne

La réplique de magnitude 5.2 enregistrée dimanche à 4 heures de l’après-midi, si elle n’a pas causé d’importants dégâts au niveau de la commune de Gros-Morne a, par contre, fait vivre la frayeur de leur vie à la majorité des membres de l’équipe gouvernementale en visite dans les lieux touchés par le séisme de magnitude 5.9 localisé la veille à une vingtaine de kilomètres de Port-de-Paix et qui a fait plus d’une quinzaine de morts et près de 350 blessés.

Au cours d’une rencontre entre la délégation gouvernementale et des membres de la société civile de Gros-Morne, sous l’œil vigilant des journalistes, le Chef de l’État a été privé de sécurité à un moment où tous ses gardes du corps auraient dû appliquer un protocole établi bien à l’avance par les plus hautes instances stratégiques de la Présidence.

Bien au contraire, au moment de la secousse de magnitude 5.2, agents de sécurité et ministres ont pris la fuite, abandonnant le Président Jovenel Moïse aux bons soins du maire de Carrefour, Jude Édouard Pierre, qui lui a alors demandé de ne pas céder à la panique et d’attendre la fin de la secousse avant de sortir du local du CLAC (Centre de Lecture et d’Animation Culturelle).

Cette mésaventure vient mettre en lumière le niveau d’amateurisme de l’entourage immédiat du Chef de l’État, au niveau de la sécurité. Les responsables ont permis au président et à sa délégation de pénétrer dans un bâtiment en béton, pour une réunion, alors que les services de la Protection Civile avaient, au préalable, recommandé expressément à la population d’attendre en ce sens la fin de la période des répliques sismiques.

Très mauvais signal de la part d’un dirigeant!

Ce n’est d’ailleurs pas le premier incident, propre à donner des sueurs froides, observé au niveau de la sécurité présidentielle. Mais, les analystes espèrent que ce sera la dernière.

En avril 2017, un jeune homme avait trompé la vigilance des agents de la sécurité présidentielle et s’était introduit dans les locaux de la présidence, vêtu d`uniforme de la CAT-Team.

L`intrus avait pu s`emparer d`une arme (Galil) et avait même pu pénétrer dans le périmètre réservé au président de la république, qui, heureusement pour lui, ne se trouvait pas sur les lieux.

Dernièrement, durant la rencontre du Président Moïse avec la communauté haïtienne de New York, à Spring Valley, le mercredi 26 septembre 2018, l’envoyé spécial de Rezo Nòdwès s’est étonné de n’avoir remarqué, pour un événement de si grande importance, avec la présence d’un chef de l’état, de ministres et de parlementaires, aucun agent de sécurité muni de détecteur de métal devant la porte d’entrée.

Ainsi va la sécurité du premier mandataire de la nation haïtienne!

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