Tout le monde est "artiste" dans ce petit pays gros comme une tête d'épingle. Le moindre zigoto qui prétend sculpter une calebasse ou brailler dans un micro est aussitôt porté au pinacle par des médias qui ne s'occupent de choses sérieuses (chlordécone, illettrisme, chômage etc.) que quand la situation devient...sérieuse. C'est-à-dire quand, généralement, il est trop tard, quoi !
C'est ainsi que l'éminent "plasticien" internationalement reconnu, se dénommant "KAKO" (out le monde ne peut quand même pas s'appeler PICASSO !), est régulièrement sollicité par la municipalité de Fort-de-France pour réaliser le "bwabwa" du carnaval. Cette sollicitation aurait dû, en pays démocratique, être précédée d'un concours d'idées ou en tout cas d'un appel à propositions émanant des Foyalais puisqu'il n'y a pas qu'à Trénelle et à Volga-Plage que l'on paye des impôts locaux, mais ce n'est jamais le cas.
Ce qui se passe toujours c'est que la municipalité "commande" un "bwabwa" à un "artiste", comme l'a déclaré à ATV, Alain ALFRED du PPM (Parti Populiste Macoute). En réalité, parlant sans doute mieux le wolof ou le bambara (Négritude oblige !) que le français, celui qui dirige une CFTU en déficit de plusieurs millions d'euros, a voulu dire "commandité". En effet, "commander" signifie "passer commande" et "commanditer" signifie "donner des instructions" ! Et c'est bien le PPM et Serge LETCHIMY qui ont commandité un "bwabwa" représentant le conseiller exécutif Louis BOUTRIN, élu de la majorité de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique).
Le PPM est coutumier de ce genre de saloperie si l'on se rappelle comment il avait traité Léon Laurent VALERE de "KING-KONG" et Max ELISEE de "MAD MAX".
Quant à ce KAKO, il devrait avoir honte d'être utilisé pour régler des comptes politiques en plein carnaval, mais bon, tout le monde ne peut pas péter plus haut que son QI...