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La preuve du colonialisme par le Chlordécone

Déclaration du PKLS
La preuve du colonialisme par le Chlordécone

{{La preuve du colonialisme par le Chlordécone.}}

Il est aujourd’hui clair que de 1972 à 1993, les autorités françaises ont officiellement permis l’utilisation dans notre pays de produits pesticides dangereux dont le chlordécone.

Ces autorisations ont été faites alors que depuis 1979 on sait qu’il existe des risques pour la santé de l’homme notamment cancérigène avec de tels produits et que leur vente était interdite en France depuis de nombreuses années. Le chlordécone a été interdit en 1990;

Il est aussi établi que même après les autorisations officielles, les services de l’Etat français ont toléré le trafic de ces produits dans notre pays puisqu’en 2003, dix ans après leur interdiction officielle, on en a retrouvé près de 10 tonnes à la Martinique.

La commercialisation de ces pesticides a été assurée par des membres de la caste békée qui ont accumulé de nombreux profits à cette occasion.

On a donc préféré assurer les profits de l’oligarchie békée plutôt que la santé de la population de notre pays. {{Ce qui constitue un scandale.}}

Ceci illustre que dans cette société capitaliste l’homme ne compte pas mais seulement l’argent et les bénéfices des puissants.

{{Ce scandale démontre aussi que l’Etat français se moque de la santé et de l’avenir de notre peuple.}} Alors qu’il interdit des produits à la vente sur son territoire, il les a autorisés dans sa colonie Martinique. Ses services ont même incinéré en 2002 des patates douces venant de la Martinique car polluées sans qu’on ne se préoccupe de celles qui étaient vendues à la Martinique.

Tout cela démontre que pendant des décennies, il a été possible de tromper notre peuple, de l’empoisonner et de mettre en danger son avenir sans que les « zélus » n’aient pu rien savoir ou rien faire quand ils n’ont pas été tout simplement été complices de cet acte criminel.

Cela démontre bien que les institutions coloniales, Conseils régional et général ou les municipalités, ne possèdent pas les pouvoirs suffisants pour protéger la santé de notre peuple. L’essentiel des pouvoirs est aux mains de l’état français et de ses fonctionnaires, personnages qui n’ont aucun compte à rendre à notre peuple.

{{Le scandale du Chlordécone est la preuve que nous sommes bien une colonie de la France et que chaque jour notre peuple en pâtit.}}

Aujourd’hui, nos terres, nos rivières, nos produits sont empoisonnés et la France veut faire croire que ceci n’a aucune conséquence grave, un scandale de plus..

Nous ne devons faire aucune confiance à l’Etat français pour connaître la vérité sur ce crime et comment le réparer.

{{Nous appelons les martiniquais à se mobiliser pour engager un puissant mouvement populaire en vue de voir :

- Savoir la vérité
- Châtier les coupables de ce crime contre le peuple martiniquais.
- D’obtenir que l’Etat français répare ses crimes et dépolluent notre pays avec un contrôle international.}}

Fort de France 11 avril 2007
J. P. ETILE - Porte du PKLS

Pati kominis pou Lendépandans ek Sosyalizm (Matinik)

[PKLS->http://www.pkls.org]
Email : pkls@pkls.org

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