Sur Radio RLDM, ce dimanche, un médiatique avocat, qui défend les 7 activistes d'OCEANIS dont le procès aura lieu ce 3 juin, a listé les affaires délocalisées.
Déclarant dans un même élan que la délocalisation du procès des activistes serait inacceptable tout comme furent inacceptables :
__la délocalisation de l'Affaire "Green Parrot".
__la délocalisation de l'Affaire du chlordécone.
Etrangement, la délocalisation de l'Affaire du CEREGMIA est passée sous silence. Pourtant, elle concerne la volatilisation de pas moins de 12 millions d'euros au détriment de l'Université des Antilles, pénalisant ainsi les quelques 11.000 étudiants que comporte cette dernière. Certes, la justice administrative a fait son travail puisque les 3 têtes dirigeantes du CEREGMIA ont été radiés à vie de la fonction publique, mais la justice pénale, elle, tarde, semble faire du dilatoire alors même qu'il y a un an, le Procureur de la République avait fait un point de presse sur l'affaire, déclarant qu'une trentaine de personnes étaient impliquées et seraient interrogées par le Parquet National Financier, à Paris, à qui a été confiée l'affaire.
Or, depuis, plus rien ! Silence radio.
Délocalisée, l'Affaire du CEREGMIA sera-t-elle, elle aussi, enterrée ?...