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L'art de la géométrie variable

L'art de la géométrie variable

     C'est un art non inscrit pour l'instant au catalogue des acrobaties mais la Martinique n'est plus très loin d'en obtenir le palmarès. Avant même sans doute que les Pitons du Carbet ne soient classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

  Nos féministes locales, en effet, sont passées maîtres (pardon, maîtresses ) dans cette discipline si l'on en juge par certaines affaires récentes ayant mis en cause des comportements ouvertement misogynes. La plus récente est celle de ce journaliste de MARTINIQUE 1è qui a, semble-t-il, subi une mise à pied conservatoire au motif qu'une collègue femme l'accuse de harcèlement. Cette dernière, la présumée victime donc, est tout naturellement soutenue par nos féministes et c'est tout à fait normal.
   Sauf que dans des cas tout aussi graves, sinon plus graves, leur bouche est restée fermée, totalement fermée. Le créole dit joliment : di kon klou. Traduction littérale : dur comme un clou. Ainsi, une femme présidente d'université qui a bataillé vaillamment et durant 4 ans contre des corrompus qui ont finis par être révoqués de la fonction publique n'a jamais obtenu la moindre déclaration, le moindre communiqué de soutien alors que les attaques qu'elle subissait étaient outrageusement misogynes. Une autre femme dirigeante a vu, au cours d'une réunion de l'établissement qu'elle dirige, ses dossiers violemment jetés sur le sol, devant une vingtaine de participants à la dite réunion, et être abreuvée d'insultes par un macoute patenté. Là encore, motus et bouche cousue de la part de nos féministes locales pourtant dument informées par les médias.
   Que conclure de tout cela ?
 Que nos féministes défendent soit des gens qui sont de leur bord politique soit des "malheureuses" sans affiliation politique mais dont le sort peut émouvoir le bon peuple et faire que ce dernier applaudisse les actions menées par lesdites féministes.
   Ce comportement à un nom : ce n'est pas du FEMINISME, mais de la POLITICAILLERIE. Car le féminisme, le vrai, consiste à défendre TOUTES LES FEMMES, qu'elles soit de gauche, d'extrême-gauche, de droite ou sans affiliation ; qu'elles soient femmes de ménage, agricultrices, secrétaires ou professeurs d'université ; qu'elles soient noires, chabines, mulâtresses, indiennes, chinoises, syriennes ou métros.
   La politicaillerie n'aboutit, en effet, qu'à renforcer la domination masculine...

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