L'utilisation du dangereux pesticide dans nos bananeraies pendant 30 ans a fait des dégâts dans l'île-soeur, la Guadeloupe, également quoique à un degré moindre.
En effet, seule la Basse-Terre (ou Guadeloupe proprement dite) est touchée car en Grande-Terre, on ne cultive que la canne à sucre. Si en Martinique 22.000 hectares sont contaminés, il n'y en a que 5.000 en Guadeloupe, mais ils sont situés dans ce qui constitue le château d'eau de ce pays, c'est pourquoi l'eau de "CAPES-DOLE" n'a plus le droit à l'appellation d'eau de source. Elle est obligée désormais de filtrer l'eau qu'elle capte car les sources ont été contaminées et porte désormais l'appellation d'"eau de boisson".
Sans compter qu'une étude des services de l'Etat a découvert dans l'eau du robinet à Basse-Terre la présence d'un pesticide qui n'a jamais été autorisé sur le sol français, la dieldrine !!!
{{Philippe Verdol}}, maître de conférences en économie à l'UAG (Fouillole), a rassemblé, dans un livre publié aux éditions Jasor, les communications consacrées à un colloque qu'il a organisé récemment sur la question. Un document à lire absolument