Une nouvelle preuve du terrible colonialisme qui sévit à la Martinique vient de nous être donnée par le rejet de la requête déposée devant le Conseil d'Etat émanant du citoyen martiniquais-rouge-vert-noir Marcel BOURGADE, requête visant à faire annuler l'élection d'Alfred MARIE-JEANNE et du GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS au motif que cette liste n'aurait pas respecté la parité hommes/femmes.
Selon le Conseil d'état, cette dernière l'aurait bel et bien été ! Cette institution laisse donc sous-entendre que le citoyen martiniquais BOURGADE-nou-pep-la ne saurait pas distinguer les hommes des femmes. Ou plutôt distinguer un homme d'une femme. Et serait donc incapable de les comptabiliser ! Grave accusation qui est à ajouter à la liste d'innombrables exactions coloniales commises dans l'île aux fleurs depuis qu'un bouseux de Basse-Normandie, se prétendant comte, D'Esnambuc pour ne pas le nommer, y a débarqué pour y planter l'étendard à fleurs de lys.
A moins qu'à l'instar du PPM qui voyait dans le GRAN SANBLLE des "chien abiyé an moun", Marcel BOURGADE, lui, y ait vu des "nonm dégizé an fanm".
Tout est possible même l'impossible du possible dans cette "version absurdemment ratée du Paradis" comme Aimé CESAIRE qualifiait la Martinique...