Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

Le peuple martiniquais, lui aussi, doit prendre ses responsabilités !

Le peuple martiniquais, lui aussi, doit prendre ses responsabilités !

   Nous ne cessons sur ce site-Internet et cela à longueur de colonnes de pointer du doigt l'irresponsabilité de nos élus politiques de tous bords.

    Yonn pa vo lot ! entend-t-on souvent dans la bouche du Martiniquais moyen, manière pour lui de renvoyer dos à dos le PPM, MIM, RDM, PALIMA, CNCP, YEYI-A, PCM, FEDERATION SOCIALISTE, MARTINIQUE-ECOLOGIE, NON-INSCRITS et autres en n'oubliant pas la Droite assimilationniste évidemment. D'accord, ils se valent tous et tous participent d'une manière ou d'une autre à la perduration du système colonial dans notre pays. Leurs représentants siègent, en effet, à l'Assemblée nationale française, au Sénat français, à la CTM, dans les communautés d'agglomération ainsi que dans les 34 communes de la Martinique.

   D'accord ! Mais quid du peuple lui-même ? Quid de ceux et celles qui ont élu ces gens ?

   N'a-t-il pas, ce peuple, sa part de responsabilité dans la situation de notre pays ? Car, arrêtons de raconter n'importe quoi : 90% des Martiniquais savent lire et écrire (contre 20% des Haïtiens) ; les petits bourgeois bénéficient des 40% et le petit peuple des allocations femme seule, chômage, adulte handicapé, logement etc. ; 65.000 véhicules individuels roulent dans ce minuscule territoire soit une moyenne de 3 par famille (Non, ce ne sont pas les 3.000 Békés qui les possèdent car 3.000 x 3, ça ne fait jamais que 9.000) ; la CMU (Couverture Médicale Universelle) dont nous bénéficions n'existe que dans un seul pays de notre proche environnement à savoir Cuba ;

   Bref, on peut faire la liste, plutôt longue, de tout ce dont bénéficient les Martiniquais en dépit d'un système mortifère à terme.

   Donc raconter comme le font les gauchistes que "Le peuple n'est pas informé", "Il ne sait pas", "On lui cache la vérité ", "les médias sont aux ordres" etc., c'est du baratin pur et simple. Tous les Martiniquais (es) possèdent des smartphones sur lesquels d'ailleurs beaucoup trop passent leur temps sur Facebook, Instagram et autre réseaux dits sociaux. Ils sont donc très bien informés de ce qui se passe non seulement en Martinique mais aussi à travers le monde. De plus, avec l'arrivée de l'Internet, l'Etat ne contrôle plus l'information et des sites comme le nôtre peuvent raconter ce qu'ils veulent sans craindre une quelconque répression. En 13 ans d'existence, MONTRAY KREYOL n'a été l'objet que de deux procès, tous deux intentés par les "présumés innocents" du CEREGMIA ! Non, l'Etat français ne contrôle pas ce que nous écrivons sur notre site pas plus qu'il ne le fait sur d'autres sites martiniquais beaucoup plus lus que le nôtre. Donc STOP à cette rengaine du "peuple mal informé" ou "désinformé" !

   Le peuple sait très bien de quoi il en retourne en Martinique.

   Mais il préfère, comme ceux qu'il élit, jouer au Compère Lapin et quand ça l'arrange, au Compère Zamba, le tèbè des contes créoles. Ou les deux à la fois si nécessaire ! Deux exemples éclairants à cet égard :

 

   . Hauts fonctionnaires blancs en Martinique : une campagne immonde est lancée sur whatsap et Facebook montrant les visages des principaux hauts fonctionnaires exerçant à la Martinique (préfet, procureur, directeur de l'ARS etc.) pour dénoncer le fait qu'ils et elles soient tous des Blancs. Comme si les Martiniquais ne savaient pas que dans le système administratif français, la préférence régionale n'existe pas. Autrement dit un magistrat, un directeur de Sécu ou un enseignant ne peut absolument pas dire : "Je suis originaire de Bourgogne ou de Normandie et donc, j'exige d'être nommé là où je suis né !". Par exemple, quand quelqu'un réussit au CAPES, il n'est quasiment jamais nommé dans un collège ou lycée de sa ville ou sa région d'origine mais à 100, 200, voire 400kms de chez lui. On les appelle les "turbo-profs" c'est-à-dire des gens qui du lundi au vendredi travaillent loin de chez eux et qui n'y rentrent que du vendredi soir au dimanche soir. Et être turbo-prof, ça dure des années la plupart du temps ! Conclusion : dans le système français, tous les hauts fonctionnaires de Normandie ou de Bourgogne ne sont pas des Normands ou des Bourguignons et donc IL N'Y A AUCUNE RAISON que tous les hauts fonctionnaires exerçant en Martinique soient tous des Martiniquais. On ne peut pas accepter les avantages d'un système et en refuser les désavantages dans le même temps ! Les organisateurs de cette campagne immonde sur le Net savent pertinemment tout ce qui vient d'être expliqué et ceux qui les ont applaudis le savent aussi. Mais ça se croit malins en jouant tout à la fois aux Compère Lapins et aux Compères Zambas. Avec une note d'imbécillité en plus : celle qui insinue qu'un indépendantiste est automatiquement un anti-Blanc. Nous ne voulons pas de hauts fonctionnaires blancs en Martinique ? Très simple : faisons comme Sainte-Lucie, Barbade, Saint-Vincent ou Grenade ! Point barre. 

 

   . Déconfinement à Saint-Barth : l'île de Saint-Barth a voté en faveur de l'Article 74 de la constitution française et dispose donc d'un embryon d'autonomie. Les Martiniquais, par contre, ont voté à 79% pour le "NON" et demeure donc à ce jour dans l'Article 73 lequel confie au Préfet l'essentiel des responsabilités. Or, quand le coronavirus est arrivé en Martinique, on a entendu des braillards exiger de la CTM et de MARIE-JEANNE qu'ils ferment l'aéroport et le port. N'importe quoi ! Bande de bouffons, vous avez voté contre l'Article 74 et maintenant vous protestez contre la prétendue inaction de la CTM ? Mieux : au bout d'un mois et demi, Saint-Barth décide de rouvrir ses plages à la baignade alors que le Préfet de la Martinique maintien l'interdiction d'y accéder. Aussitôt, hurlements des mêmes braillards pour s'indigner que la CTM ne bouge pas. Ces gens ne savent donc pas (compères Zambas) ou font semblant de ne pas savoir (compères Lapins) que quand on est dans l'Article 74, c'est le Préfet et lui seul qui est en droit de prendre ce type de décisions. 

 

   Il est grand temps que le peuple martiniquais prenne aussi ses responsabilités. 

   Car il est trop facile de se décharger sur les élues (es) qu'il a d'ailleurs lui-même mis en place et cela démocratiquement car depuis une trentaine d'années, la fraude électorale est devenue quasiment impossible et ne touche plus guère que les procurations que certains candidats récoltent chez les Antillais vivant dans l'Hexagone. 

   NB. Mais pour prendre lesdites responsabilités encore faudrait-il que soit mis un terme aux sottises noiristes que diffusent certains (es) auprès de notre jeunesse, y compris sur le campus de Schoelcher où un quarteron d'aigris, dont les recherches sont pourtant internationalement connues entre Fond-Lahaye et Fond-Zombi, est à la manoeuvre depuis des années. Pas étonnant dès lors que nos jeunes répètent désormais "NOIR" comme un mantra au lieu de proclamer "INDEPENDANCE NATIONALE"...

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.

Pages