La reprise de la forme policière se révèle être particulièrement significative au sein de la littérature antillaise. Invoqué, maltraité, transposé, le genre policier, confronté à l´univers antillais, se voit en effet totalement transformé. Renonçant à ses principes élémentaires
structurels, le genre policier se retrouve alors irrémédiablement grignoté par le rêve, le fantasme et le merveilleux, en une forme de délire appelant l’avènement d’un véritable renouveau littéraire.
Bien que le genre policier n’apparaisse que par occurrences sporadiques dans la production littéraire antillaise, il semble que depuis une quinzaine d’années, quelques auteurs aient souhaité s’en inspirer, en reprenant plus ou moins fidèlement ses principales caractéristiques, mais également en choisissant d’en pervertir la forme.
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