Le salle servant de laboratoire aux étudiant.e.s en sciences expér…imentales du pôle universitaire de Martinique, à Schoelcher, a fait l’objet d’un sabotage délibéré, le mercredi 24 juin dernier.
C’est, objectivement, l’effort et l’engagement du pôle Martinique et de ses étudiant.e.s qui sont ainsi, par des méthodes inqualifiables, réduits brutalement à néant par des individus -qu’il faut bien qualifier de « mercenaires »- dont l’objectif est l’exécution pure et simple du groupe de recherches du campus de Schœlcher, « Biosphères ».
Cette mise à mort fait suite à une véritable stratégie de harcèlement contre « Biosphères », organisée au plus haut niveau de l’Université des Antilles : refus d’accréditation, rejet de toutes les demandes permettant le développement de la recherche universitaire expérimentale sur le pôle Martinique, pressions diverses...
Au-delà, ce coup de force s’inscrit dans une logique plus ancienne -visant à asphyxier le Pôle Martinique de l’Université- que je dénonçais déjà en novembre 2018.
L’attitude du président de l’université, face à un tel sabotage, est pour le moins irresponsable et mérite d’être publiquement dénoncée.
J’apporte mon soutien total aux professeur.e.s encadrant.e.s et aux étudiant.e.s chercheur.e.s du pôle Martinique.
Je considère que nous ne pouvons plus nous contenter d’assister à la démolition programmée du pôle universitaire de Martinique. Le sabotage de « Biosphères » constitue la provocation de trop.
Francis CAROLE
MARTINIQUE
Jeudi 9 juillet 2020
Commentaires