Le 13 Juin, nous avions publiés « Le Manège enchanté version V.LUREL », que nous vous invitons à relire, un article très instructif sur la tentative de corruption mentale du peuple Guadeloupéen. Et, de rappeler que l’expression « Bulle spéculative intellectuelle » avait été employée par nos soins le 13 Juin 2013 dans ledit article, soit plus d’un mois avant « l’escroquerie intellectuelle, morale, sociale et politique » du LKP. Ça c’était pour la précision… Mais enfin Bref
Depuis, l’état-major de campagne de V.LUREL cherchait une nouvelle stratégie pour faire passer la grosse pilule sans trop exposer le candidat, qui risquerait de se heurter à une opinion publique devenue entre-temps sceptique, voire carrément suspicieuse de l’arnaque électorale.
Le Retour du Jedi s’est opéré ce Mercredi 29 Juillet, dans les colonnes du France-Antilles.
Et, c’est à nouveau Zébulon, alias Patrick Karam qui a été désigné pour accomplir la sale besogne, homme à tout faire, il a accepté de servir de bouclier humain pour parer les coups, destinés à V.LUREL. Il est brave le Patrick !
Comme à notre habitude, il ne s’agit pas d’être Pour ou Contre V.LUREL, notre démarche s’appuie sur le décryptage, le décodage des informations afin que la population juge avec des éléments probants (preuves à l’appui).
D’ailleurs en cas de problème, ce n’est plus le projet de V.LUREL, c’est désormais un projet conjointement mené par la paire V.LUREL et P.KARAM. On mutualise le risque d’image. Bien vu.
Et, c’est le valet de service qui monte en première ligne, parce que le candidat, lui, commence à prendre de la distance, au cas où ça se gâterait.
Le plan pour l’égalité réelle est une supercherie électorale et nous allons, à nouveau, expliquer très concrètement les contradictions flagrantes, les contre-sens qui ne laissent aucune place au doute.
Tout d’abord, la loi sera votée en 2 temps, la première avant la fin 2015 (coïncidant avec la période des élections régionales afin de booster, au besoin, le candidat. Quel heureux hasard de calendrier !). On découvre encore avec stupéfaction, que ce texte sera juste une coquille vide, je cite « La loi cadre aura une simple valeur organique ». Plus inquiétant, il faudrait attendre fin 2016 pour que cette prétendue loi sur l’égalité réelle se voit attribuer un hypothétique contenu !
Et tout devient clair, ce projet confirme son caractère frauduleux. Et de reprendre, à mon compte, cette fois-ci l’expression du LKP qui se marie avec ma propre formulation « C’est une escroquerie intellectuelle » de bandits de grands chemins …
Mais ce n’est pas tout, nous ne sommes pas au bout de nos surprises et de notre écœurement.
Dans le 2ème paragraphe, on retrouve la déclaration suivante « L’égalité réelle économique. C’est-à-dire la convergence de tous les indicateurs par rapport à la moyenne nationale-revenu par habitant, chômage, pauvreté, alphabétisation, santé publique … ».
Dans le 5ème paragraphe, on a un gros problème, le valet indique, je cite « Il faut aussi un critère exigeant, celui qui permet d’assurer un vrai développement économique. L’indice de développement humain IDH, qui comporte différentes variables, à la préférence de Bercy, car le retard est moindre, et donc l’effort à faire est plus réduit. Il se situe entre 10 et 15 points de retard contre une moyenne de 30 à 35 points pour le revenu par habitant »…
Nous avons ici, dans ce 5ème paragraphe 2 mensonges d’Etat. On nous signale pompeusement que l’indicateur retenu serait le revenu par habitant et dans le 5ème paragraphe ce serait finalement l’IDH « l’indice de développement humain » !
On est en pleine une fiction… Ces deux notions n’ont pas du tout la même signification ni la même portée.
Mais avant d’aller plus avant, il serait bon de définir ce qu’est l’IDH :
« L'indice de développement humain (IDH) est une mesure de synthèse du niveau moyen atteint dans les dimensions clés du développement humain : une vie longue et saine, l'acquisition de connaissances et un niveau de vie décent ». Euh, ce n’est pas déjà le cas….
Reprenons ! L’égalité réelle vue par V.LUREL et P.KARAM ne consisterait pas à un ajustement économique basé sur le revenu moyen par habitant entre la France et la Guadeloupe mais à un rapprochement de l’IDH entre l’hexagone et la Guadeloupe (défini ci-dessus) !
Plus c’est gros, mieux ça passe… soyons sérieux, les deux compères n’ont aucun respect pour la population ultramarine (nous) et n’ont d’ailleurs aucun amour propre, dire de telles âneries relève de la folie, et plus encore d’une tentative de corruption intellectuelle.
Dans le même texte, ils fustigent le ministère de l’économie et des finances (rien que cela), en affichant une arrogance aussi stupide que puérile, je cite « Il faut un critère simple qui ne permette pas à Bercy de faire son choix et de manipuler les chiffres ». Plus haut, je cite « Nous n’acceptons plus le principe de la LODEOM (loi d’orientation pour le développement de l’Outre-mer ou loi Girardin ».
Quelle autorité ! Bercy tremble de peur devant la menace brandit par V.LUREL et P.KARAM !
Pas si sûr, c’est Bercy qui effectue toujours les arbitrages, c’est Bercy qui a toujours le dernier mot. Nous en avons la preuve dans les propos divagants de P.KARAM, en effet, il dit qu’il ne faut pas que Bercy manipule les chiffres et pourtant, il avait retenu l’indicateur du revenu moyen par habitant et Bercy l’a déjà retoqué en optant unilatéralement pour la formule de l’IDH c’est-à-dire l’indice de développement humain.
Pour conclure, le prétendu plan pour l’égalité réelle de V.LUREL et P.KARAM est une coquille vide, parce qu’il est tout simplement impossible avec les structures des Outre-mer, la taille de notre territoire, nos localisations géographiques, les écarts de niveaux d’industrialisation d’ajuster notre PIB, nos revenus par habitant avec la France hexagonale ...
Ce discours fallacieux et totalement irresponsable obèrent toutes les chances de voir nos territoires d’Outre-Mer se développer à partir de nos facteurs endogènes.
S’il espère se faire réélire pour un 3ème mandat (18ans) avec ce faux-projet, l’égalité est un flop sans appel. Nous appelons les populations à juger sur pièce et à ne plus acheter « chat’ en poch’ »
Michel GIRDARY