Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

L’Église chilienne de nouveau secouée par un scandale sexuel

L’Église chilienne de nouveau secouée par un scandale sexuel

Après la démission en bloc de tous ses évêques, l’Église chilienne est de nouveau exposée à un scandale. Une plainte a été déposée contre un prêtre.

L’archevêché de Rancagua (centre) a déposé plainte samedi contre un prêtre accusé de conduite sexuelle inappropriée envers une paroissienne, nouveau scandale pour l’Église chilienne après la démission en bloc de ses évêques vendredi pour leur gestion d’une affaire de pédophilie.

Elisa Fernández, de la ville de Paredones (centre), a accusé le prêtre Luis Rubio, 54 ans, de lui avoir envoyé des photos où il apparaissait nu en septembre 2017, comme l’a révélé un reportage diffusé vendredi sur la chaîne Canal 13. « Nous avons déposé une plainte devant le procureur de Santa Cruz, avec les informations fournies par Canal 13 concernant Luis Rubio », a déclaré l’archevêque de Rancagua, Alejandro Goic, dans un communiqué.

Mme Fernández a reçu ces photos sur un compte Facebook créé en se présentant comme une mineure de 16 ans, afin d’obtenir des preuves du comportement sexuel inapproprié de M. Rubio et d’autres prêtres depuis au moins deux ans. Selon Mme Fernández, qui a été membre active de la paroisse pendant 14 ans, M. Rubio et 17 autres prêtres faisaient partie d’un groupe au comportement sexuel inapproprié et dans lequel ils évoquaient leurs préférences sexuelles.

80 prêtres accusés d’abus sexuels au Chili depuis 2000

« Oui, c’est sûr, mais moi aussi j’ai arrêté tout cela… C’était une erreur de ma part, je le reconnais », a admis M. Rubio dans le reportage. Mme Fernández affirme avoir rapporté ces méfaits à l’archevêque Goic en 2017, mais aucune enquête n’avait été lancée.

« Je tiens à demander pardon pour mon comportement dans cette affaire. Je reconnais avoir reçu cette jeune femme qui apparaît dans le reportage et avoir ensuite agi sans la souplesse adéquate », a reconnu M. Goic. Quelques jours avant la diffusion du reportage, le prêtre Rubio avait alerté ses supérieurs de son « comportement inapproprié ». Il a été suspendu temporairement de ses fonctions.

Vendredi, après une réunion avec le pape, les 34 évêques de l’Église catholique chilienne ont présenté leur démission collective pour ne pas avoir géré de manière appropriée les dénonciations d’abus sexuels.

Depuis 2000, quelque 80 prêtres ont été accusés d’abus sexuels au Chili. En 2011, le Vatican avait condamné le prêtre pédophile Fernando Karadima à une « vie de prière et de pénitence », les faits en question étant prescrits selon la justice chilienne.

C’est l’omerta présumée de Juan Barros, évêque chilien soupçonné d’avoir caché les actes pédophiles du père Karadima, qui est à l’origine de l’énorme scandale pour lequel le pape a convoqué les évêques chiliens.

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.