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"LES AUTORITES PUBLIQUES FRANCAISES LE SAVAIENT..."

"LES AUTORITES PUBLIQUES FRANCAISES LE SAVAIENT..."

      Tel est le titre du chapitre de la page 55 du livre co-écrit par Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT, publié en février 2007, il y a donc...12 ans

   Il s'agit bien sûr de Chronique d'un empoisonnement annoncé (Le scandale du chlordécone aux Antilles françaises--1972/2002).
   Que dit ce chapitre ?
  Ceci pour commencer : "L'examen de ces différents rapports scientifiques nous confirme qu'aux Antilles françaises, le chlordécone a été autorisé, de façon provisoire en février 1972, puis entre 1981 et 1993, dans le traitement des bananiers pour lutter contre le charançon alors que l'on savait déjà que c'était un poison dangereux pour l'homme et l'environnement."
  Oui, on le savait et cela en haut-lieu !...
  Continuons notre lecture, toujours page 55 : "La communauté scientifique internationale avait déjà décrit le chlordécone comme étant un polluant organique persistant, extrêmement rémanent dans l'environnement, qui peut s'avérer très toxique pour l'homme. D'où la classification par l'International Agency for Research on Cancer (IARC), comme cancérogène possible chez l'homme dès 1979. A l'instar du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), basé à Lyon, l'IARC est un organisme émanant de l'OMS dont l'une des missions est d'identifier l'étiologie des cancers."
   Ben, oui, c'est écrit noir sur blanc à la page 55 du livre !
   Mais continuons notre lecture à la fin de cette même page : "Les autorités publiques françaises le savaient donc ! Les différents ministres de l'agriculture, de la santé et de l'environnement qui se sont succédés depuis 1972 le savaient ! Les services de l'Etat en poste aux Antilles le savaient également ! Tous, ils le savaient !"
   On ne saurait être plus clair et cela dans un livre paru en...2007 que le PPM et Serge LETCHMY avaient dénigré à l'époque, incapables qu'ils sont de faire passer leurs intérêts partisans avant l'intérêt supérieur du peuple martiniquais. Bon, passons à la page 56 (le livre en compte 237 et s'il le faut, nous le décortiquerons page par page dans de prochains articles) :
   "Comment les autorités publiques ont-elles pu réintroduire le chlordécone aux Antilles françaises en 1981 alors qu'il avait déjà été connu Polluant Organique Persistant à forte toxicité ?"
   Quand on voit les sauts de cabris des uns et des autres aujourd'hui, toutes personnes qui feignent de découvrir...12 ans plus tard ce qui avait été déjà pointé du doigt en 2007, il y aurait de quoi sourire si la situation n'était pas dramatique pour le peuple martiniquais mais aussi pour ses sols (20.000 hectares chlordéconés), ses rivières, ses nappes phréatiques et ses baies.
   Cette commission d'enquête parlementaire n'est qu'une imposture !...(à suivre)

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