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Les vigiles-macoutes du campus de Schœlcher ont oublié quelque chose...

Les vigiles-macoutes du campus de Schœlcher ont oublié quelque chose...

   Ce jeudi 12 avril, avant l'aube (les merles n'avaient même pas commencé à siffler), une fourgonnette blanche aux vitres sur-teintées était garée à l'intérieur du campus de Schœlcher, non loin de l'entrée. Des personnes du Comité Vigilance Anti-Corruption qui étaient arrivées sur les lieux en vue d'une prise de parole qui devait se dérouler à ce même endroit, remarquèrent cet étrange véhicule lorsqu'arriva une voiture de gendarmerie. Trois gendarmes en descendirent, se dirigèrent vers la fourgonnette et se mirent à taper sur ses vites en s'écriant :

   __"Ouvrez ! Ouvrez là-dedans !"

   Aucune réponse. Le silence le plus total. Les gendarmes retournèrent donc se poster à l'entrée du campus tout en gardant un œil attentif sur la fourgonnette. En réalité, il s'agissait simplement d'une innovation pédagogique : cinq délinquants habillés de vêtement disparates en descendirent, la mine patibulaire, les mains dans les poches de leurs treillis sales pour bien montrer aux membres du Comité Vigilance Anti-Corruption qui commençaient à affluer qu'ils étaient prêts à en découdre avec eux. Deuxième innovation pédagogique : normalement, les vigiles portent un uniforme ou au moins un tricot avec le logo de l'entreprise qui les emploie dessus. Pas ceux que l'Université des Antilles a mis aux différentes entrées du campus ! Il faut dire que ces vigiles sont employés par la société EURO-SECURITE qui, en 2015, fut impliquée dans la fusillade de la boite de nuit "LE PAPARAZZI", au Lamentin, qui fit trois morts dont une jeune femme mère d'enfants en bas âge.

   Troisième innovation pédagogique : un enseignant de la Faculté des Lettres se vit sommer, par un de ces délinquants de justifier de son identité ou alors de "rembourser chemin" (sic). Chose qui provoqua l'indignation immédiate des étudiants, enseignants et membres du Comité Vigilance Anti-Corruption. Des gendarmes, venus en renfort entre temps, durent s'interposer afin de prévenir toute échauffourée. Finalement, ces délinquants-vigiles, pour la plupart originaires de De Briant et Tivoli, furent contraints de se retirer, la queue basse, et dans leur fuite, ils oublièrent une boite contenant de drôle d'objets métalliques comme on peut le voir sur la photo qui illustre le présent article. Ne pouvant identifier ce qui est sans doute une quième innovation pédagogique, ladite boite a été remise à la gendarmerie de Schœlcher...

   A suivre donc...

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