Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

L'OLAF (ou "FBI européen") va-t-il enfin se charger de récupérer le scanner à 1,2 million d'euros que Fred Célimène a acquis grâce à des fonds européens (FEDER) ?

L'OLAF (ou "FBI européen") va-t-il enfin se charger de récupérer le scanner à 1,2 million d'euros que Fred Célimène a acquis grâce à des fonds européens (FEDER) ?

   Si chaque état de la communauté européenne a sa police, celle-ci possède, ce que peu de gens savent, sa propre police. Son nom, l'OLAF, ne dit rien à la plupart d'entre nous non pas parce qu'elle n'est pas efficace, mais parce qu'elle n'a quasiment jamais été mise en avant dans des films à grand spectacle comme c'est le cas depuis toujours de son équivalent américain, le FBI.

   Au point que l'OLAF a fini par être surnommée le "FBI européen".

   Malgré sa discrétion, l'OLAF est très active et très efficace, notamment en matière de détournements de fonds européens. Comme on l'oublie trop souvent, la Communauté Européenne est la première puissance économique mondiale devant les Etats-Unis ou la Chine et elle distribue des aides colossales à ses divers membres et cela dans tous les domaines : pêche, agriculture, santé, industrie, culture, université etc. Il n'y a qu'à voir les dizaines de millions d'euros dont bénéficient les gros planteurs de banane antillais.

   L'OLAF n'était jamais venue en Martinique et en Guadeloupe avant que n'éclate le scandale du CEREGMIA.

   Cela montre déjà à quel point les soupçons pesant sur ce pseudo-groupe de recherches en économie (en réalité une mafia qui s'est employée durant deux décennies à pomper des fonds européens) étaient graves. Plus de 10 millions d'euros de subventions européennes détournées, personne n'avait jamais vu pareille chose au sein d'une université ! Mais ce n'est pas ce qui nous occupe aujourd'hui. C'est le scanner qui a coûté 1,2 millions d'euros et que le CEREGMIA a acheté grâce à des fonds du FEDER c'est-à-dire à des fonds européens.

   D'abord le coup faramineux de l'appareil ! Combien d'établissements en France et même en Europe en sont dotés ? Et d'abord Est-ce vraiment son prix ? Quand on prospecte, on se rend vite compte qu'il n'existe aucun scanner qui coûte aussi cher, sauf peut-être ceux du Pentagone. Ensuite, la convention illégale signée entre l'UAG-CEREGMIA et l'ex-Conseil régional de la Martinique qui a octroyé 160.000 euros à celui-ci afin de numériser les archives régionales, choses qui n'a jamais été faite. Le plus curieux est que malgré la non-exécution de ladite convention la Région Martinique n'a jamais demandé le remboursement de cette somme ! Convention illégale car au-delà d'un montant de 90.000 euros, toute convention doit être assortie d'un appel d'offres, chose qui, elle non plus, n'a jamais été faite.

   Enfin, la mystérieuse convention en l'UAG-CEREGMIA et la Principauté de Monaco toujours pour la numérisation des archives de cette dernières, chose qui n'a jamais été réalisée. Donc si l'on comprend bien, le CEREGMIA a obtenu 1,2 millions d'euros pour acheter une machine qui ne justifie d'aucune utilisation !!! Une machine qui dort dans les locaux du CEREGMIA et dont le seul entretien coûte une fortune.

   L'OLAF récupérera-t-il cette machine ?

   Telle est la question que tout le monde se pose...

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.