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L’UQAM « MISE EN PERIL », SELON DES DOYENS

Philippe Orfali http://www.ledevoir.com/
L’UQAM « MISE EN PERIL », SELON DES DOYENS

Aux prises avec des compressions budgétaires sans précédent, le désir de son école de gestion de se séparer et des conflits de travail qui perdurent, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) se trouve aujourd’hui « en péril », de l’aveu même de certains doyens de l’établissement. À la tête des Facultés de communication et de sciences humaines de l’UQAM, Pierre Mongeau et Josée Lafond jugent « nécessaire de rompre le silence » face à cette situation alarmante.

Devant la nouvelle crise que constitue la volonté de l’École des sciences de la gestion d’obtenir sa pleine indépendance de l’établissement du Quartier latin, les doyens des différentes facultés ont fait parvenir un message à la présidente du conseil d’administration de l’UQAM, Lise Bissonnette. Dans leur missive, ils se disent « favorables à une certaine forme de décentralisation financière pour l’ESG, mais contre une décentralisation totale des revenus ».

Comme le révélait Le Devoir vendredi, la rupture du lien avec l’ESG représenterait un véritable tremblement de terre pour l’UQAM, déjà aux prises avec des baisses d’inscriptions de 10,8 % au baccalauréat à la session d’automne 2015. L’université perdrait 14 000 de ses 42 000 étudiants.

Cette nouvelle péripétie n’est que la dernière d’un long chemin pavé d’embûches pour l’UQAM, rappelle Pierre Mongeau dans une note de service envoyée au personnel de la Faculté de communication.

« Le climat de paix sociale à l’Université s’est dégradé. Les compressions budgétaires à répétition avec lesquelles nous sommes appelés à jongler, le cumul de négociations difficiles, les revendications souvent conflictuelles, l’érosion de la confiance entre les parties, la mise en oeuvre par l’École des sciences de la gestion d’un mécanisme de remise en question du contrat social qui la lie à l’UQAM, voilà autant d’éléments qui m’inspirent certaines craintes pour l’avenir de notre université. C’est pourquoi il est nécessaire de rompre le silence », écrit M. Mongeau.

Doyenne de la Faculté des sciences humaines, Josée S. Lafond pense de même. Mme Lafond est aussi représentante de l’administration de l’UQAM à la table de négociation de la convention collective des professeurs.

Tout comme plusieurs autres universités de la province, l’UQAM fait aujourd’hui à une situation financière précaire. L’UQAM a revu à la baisse en fin d’année son déficit pour l’année 2015-2016, mais les efforts faits pour y parvenir auraient normalement dû la mener à l’équilibre.

La situation est aujourd’hui « intenable », selon les doyens. Ils jugent « absolument fondamental » que l’université revoie les cibles de compressions budgétaires des facultés et école « afin de cesser de mettre en péril notre mission académique ».

Considérant que l’établissement a atteint un « point névralgique », ils enjoignent les différents intervenants à se retrousser les manches pour « reconstruire la cohésion sociale » de l’UQAM.

 

Plus de détails suivront…

Post-scriptum: 
Photo: UQAM Pierre Mongeau juge «nécessaire de rompre le silence» face à cette situation alarmante.

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