MACRON a, en effet, sèchement recadré Victorin LUREL qui s'est posé en grand combattant contre ce dangereux pesticide qu'est le chlordécone, rappelant à ce dernier qu'il avait été ministre de l'Outre-mer. Traduire : pendant que ton gros cul était assis sur le strapontin elyséen, t'a fait quoi pour tes compatriotes antillais qui ont bouffé et bu du chlordécone pendant 30 ans ? Et si MACRON avait voulu enfoncer le clou, il aurait pu ajouter : "Moi, je n'avais que 10 ans quand ce bombardement chimique a commencé !".
C'est que LUREL, tout comme son compère Serge LETCHIMY (vous savez, l'autonomiste avec lequel les indépendantistes devrait gouverner la Martinique "comme en Corse", selon certains hurluberlus), a cherché à prendre le train en marche sur la question du chlordécone, oubliant que lorsqu'il était ministre, il s'était fermement opposé à l'arrêt de l'épandage aérien. Tous deux ont de la chance : Neg pa ni mémwa. Sauf qu'Internet, lui, i ni mémwa !
Toutes vos déclarations et actions, messieurs, ont été et continuent à être enregistrées grâce à l'Internet et peuvent être ressorties à tout moment. L'ère de l'impunité politique est terminée !...