Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

MARTINIQUAISES - IMMIGRÉES : RESPECT-ÉGALITÉ-SOLIDARITÉ !

MARTINIQUAISES - IMMIGRÉES : RESPECT-ÉGALITÉ-SOLIDARITÉ !

{ {{L’UFM et L’ASSOKA vous informent de l’audience de la jeune femme sequestrée et démunie d'origine congolaise que les autorités françaises veulent faire expulser.}}

{{L'audience se tiendra le jeudi 3 Avril 08 à 9h au Tribunal Administratif de Fort de France (croix de bellevue)}} suite à son recours et à celui de son avocat Me CONSTANT, concernant sa reconduite à la frontière.

Nous vous rapellons, que cette jeune femme mariée à un Martiniquais depuis Octobre 06, avait sollicité l’aide et le soutien fin Janvier 08 de l’UFM puis de l’ASSOKA pour fuir son mari abusif, qui la séquestrait et lui faisait un chantage au papiers de séjour.

Nous invitons le public à venir au tribunal pour lui témoigner de sa solidarité.}


Quelle que soit notre origine, notre nationalité, notre couleur de peau, avec ou sans papiers

Le racisme, la xénophobie d'Etat tuent

les droits de toutes et tous.

Les nouvelles lois, plus dures que les anciennes contribuent à créer une société où la délation, le racisme et l'exploitation de la misère humaine sont « autorisés » !

Depuis quelques années, beaucoup de personnes étrangères en MARTINIQUE se sont vus déchirer leurs titres de séjour, interdire de les renouveler, ont été menacées, battues par la police, malmenées verbalement à la préfecture ou ailleurs, alors que pour la plupart, elles vivent et travaillent depuis longtemps en Martinique et ont fondé une famille.

Les femmes n'ont pas été épargnées, qu'elles soient célibataires ou mères de famille…..

L'ASSOKA et L'UFM engagent ensemble un combat auprès des instances préfectorales principalement pour aider des femmes pour la majorité Caribéennes, à retrouver leur dignité et leur place dans la société martiniquaise. En effet, en plus de leur difficulté à obtenir un titre de séjour, certaines femmes, mères parfois d'enfants de Martiniquais, doivent subir les violences, les menaces de leur ami, conjoint qui veulent les dénoncer et les forcent à faire tout ce qu'ils veulent.

ASSOKA et UFM luttant contre toutes les formes de dominations et de discriminations, sommes solidaires de toutes les étrangères visées par ces lois et nous revendiquons pour elles, le droit d'expression, le droit de se défendre, le droit à la dignité et au respect.

Réduites pour beaucoup à la clandestinité, bafouées, humiliées, elles subissent un chantage sexuel, un esclavage moderne que cette politique d'immigration française discriminatoire et inhumaine soutient. Les agresseurs vivent et agissent en toute impunité, retournent les situations en leur faveur et savent exploiter l'isolement de ces femmes, leur détresse économique et psychologique.

Nous exigeons aussi  :

•  La reconnaissance du droit de séjour pour ces femmes étrangères indépendamment de l'évolution de leur statut matrimonial, afin qu'elles soient libres de tout «  chantage aux papiers »

•  Une lutte contre les discriminations racistes, sexistes et résidentielles dans tous les domaines, l'accès à la formation, à des emplois qualifiés et bien rémunérés, pour les femmes migrantes

•  L'accès aux dispositifs d'hébergement et de protection sociale quelle que soit la situation administrative de ces femmes.

•  Le respect des droits fondamentaux des femmes confrontées à des situations de violences, violences conjugales, familiales, traite des êtres humains, situation d'esclavage, notamment, quelle que soit leur situation administrative.

•  Le droit d'asile pour les femmes persécutées ou menacées en raison de leur sexe ou de leurs choix de vie.

•  Le droit pour ces femmes, avec ou sans papiers, d'être écoutées et de déposer plainte contre leurs agresseurs sans être jugées et humiliées par les instances policières.

UFM (Union des Femmes de la Martnique Tel : 0596.71.26.26) ; ASSOKA (Asosyasion solidarité Karayib Tel : 0696.29.23.19 )- Mars 08

 


Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.

Pages