Le procès des 35 militants de la gauche indépendantiste basque s'est interrompu, ce mercredi matin, après qu'un accord a été passé entre les différentes parties. Nouveau coup de théâtre dans le procès à Madrid de 35 militants de la gauche indépendantiste basque : un accord a été trouvé entre les différentes parties, accusés, procureur et associations de victimes du terrorisme qui avaient porté plainte.
Aucun des 35 accusés n'ira en prison. Deux françaises étaient impliquées dans cette affaire : Aurore Martin et Haizpea Abrisketa. La justice leur reprochait d'avoir participé à des conférences de presse et des réunions sous l'étiquette de Batasuna, parti indépendantiste basque interdit en Espagne en 2003.
Les accusés "soulagés"
Les deux jeunes femmes sont condamnées pour ces faits mais n'iront pas en prison. En échange de leur liberté, elles reconnaissent avoir "enfreint le code pénal" espagnol. Les peines prononcées par l'Audiencia nacional vont de 18 mois à deux ans de prison. Mais aucun des 35 prévenus n'aura à aller en prison.
Alors que le procès devait se poursuivre jusqu'au mois de mars, la nouvelle a pris de court tout le monde, y compris les accusés qui se disaient "évidemment soulagés".