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PEM, GRAND DEFENSEUR DU CEREGMIA ET DES VALEURS MORALES EN POLITIQUE

PEM, GRAND DEFENSEUR DU CEREGMIA ET DES VALEURS MORALES EN POLITIQUE

    Dans la litanie des quatre-vingt et quelques candidats qui se présentent aux prochaines élections législatives en Martinique, il y en a un qui se détache de tous les autres par son verbe haut, son regard brillant et son sens élevé de la moralité politique : tout le monde aura reconnu PEM, l'inénarrable avocat du CEREGMIA.

Beaucoup semblent avoir oublié ce que signifie ce sigle, à commencer par les nouveaux responsables de notre établissement universitaire insulaire, mais le grand public, lui, n'a pas oublié les 4 années de mails injurieux et diffamatoires, d'attaques verbales et de menaces qu'a reçu l'ex-présidente dudit établissement, CMC pour ne pas la nommer. Le grand public n'a pas oublié non plus que si c'est le devoir de tout avocat qui défend un client (surtout s'il paye bien comme ce fut apparemment le cas des mafieux du CEREGMIA contrairement au justiciable moyen plutôt chiche de ses deniers), un avocat n'est pas obligé de mentir publiquement et régulièrement sur les médias. Quand la célébrissime star du barreau DUPONT-MORETTI défend, par exemple, un violeur, il n'organise pas de conférence de presse tous les quinze jours pour clamer que son client n'a jamais touché à la petite culotte de la victime. Il cherchera des arguments, fussent-ils alambiqués, lors du procès, pour tenter d'expliquer le geste de son client. Or, PEM et son collègue en robe noire qui avait lancé à une journaliste, devant le Palais de justice de Fort-de-France, "Quand je montais sur ton ventre tu ne parlais pas comme ça !", le bien connu lui aussi GDC, n'ont cessé de mentir sur la vérité comme on dit en créole.

   Pourquoi ?

   Pour une raison archi-simple à comprendre : les accusations qui pèsent sur les mafieux du CEREGMIA ont été dument exposées, chiffres à l'appui, dans 4 rapports dont aucun n'a été rédigé par l'ancienne présidente, CMC. Il y a d'abord eu 2 rapports accablants de la Cour des Comptes, 1 rapport tout aussi accablant du Sénat et 1 rapport encore plus accablant de l'IGAENER (Inspection Générale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) puisque ce dernier, interdit de diffusion pour l'instant, comporte les noms des 43 personnes qui, sur les trois pôles de l'ex-UAG (Guadeloupe-Guyane-Martinique) ont bénéficié des largesses du CEREGMIA et du parrain Fred CELIMENE. Donc quand PEM et GDC organisent à grand fracas une conférence de presse à L'IMPERATRICE pour clamer urbi et orbi "Il n'y a pas d'affaire CEREGMIA !", ils se foutent du monde. Car de deux choses l'une : ou bien les conseillers de la Cour des comptes, les sénateurs et les inspecteurs de l'Enseignement supérieur sont tous les uns et les autres de fieffés menteurs ; ou bien ils disent la vérité.

   Pour des menteurs, ça fait un sacré paquet de monde !

   Mais le plus comique est à venir. Il n'y a soi-disant pas d'affaire CEREGMIA, mais le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) a fini par prononcer les sentences suivantes lors d'un procès, qui s'est tenu à Paris, au cours duquel PEM et GDC ont fait des pieds et des mains pour sauver leurs clients :

 

    . Fred CELIMENE, ex-directeur du CEREGMIA, révoqué de l'Enseignement supérieur et interdit d'enseigner dans le privé.C'est la deuxième révocation de toute l'histoire de l'université française après celle de ce président de l'Université de Toulon qui avait vendu des diplômes à des étudiants chinois ne sachant pas parler français.

 

    . Kinvi LOGOSSAH, ex-directeur adjoint du CEREGMIA, mis à pied sans salaire pour 5 ans.

 

    . Eric CARPIN, ex-doyen de la Faculté de Droit et d'économie, mis à pied sans salaire pour 2 ans.

 

   Les condamnés ont bien sûr fait appel, mais pour l'heure, ils ont été écartés de l'université. Fort courageusement, le sieur PEM était venu entre temps à la télé pour dire qu'il ne faisait plus partie des avocats du CEREGMIA, non sans avoir tenté de justifier le paiement en espèces d'une facture astronomique de restaurant gastronomique (oui, tout ça est bien fantasmagorique !). Les convives du CEREGMIA aurait payé en dirhams, monnaie marocaine, dixit PEM, parce qu'il y avait plusieurs universitaires marocains parmi eux. Manque de pot, pour PEM, le dirham est la monnaie tunisienne, celle du Maroc étant le...dinar.

   Après tout ça, PEM a le culot de venir devant les électeurs de la circonscription du Centre-Atlantique et se présenter comme le grand défenseur des valeurs morales et de l'intégrité en politique !

   Ay fè an lous.....!

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