Personne aux Antilles dites françaises n'avait jamais entendu parler de Stéphanie ST-CLAIR, la reine de la loterie clandestine de Harlem avant que l'écrivain martiniquais Raphaël CONFIANT ne publie un roman sur sa vie.
Sorti en...., il a déjà été mis sous forme théâtrale par la compagnie guadeloupéenne "CE QUE JEU VEUT" et sa formidable comédienne Isabelle KANCEL, cela dans une mise en scène de la Martiniquaise Nicole DOGUE. Un téléfilm et un film sont également en préparation, le premier en France, le second aux Etats-Unis.
Comme à son habitude, R. CONFIANT s'est appuyé sur des documents historiques, notamment américains et surtout noirs américains car Stéphanie ST-CLAIR n'a vécu que jusqu'à l'âge de 19 ans aux Antilles. De l'âge de 20 ans à celui de 84 ans, elle n'a vécu qu'aux Etats-Unis, plus précisément dans le quartier noir de Harlem, théâtre de ses exploits comme femme gangster. S'il y a donc des gens qui la connaissent bien et qui savent d'où elle vient, ce sont les Noirs américains ! Stéphanie figure dans la liste des grands gangsters noirs américains et est représentée dans le film (noir américain) "HOODLUMS" où on la présente comme étant 'from Martinique". Sinon tous les sites-Internet américains lui attribuent cette même origine comme celui qui suit :
https://www.blackpast.org/african-american-history/st-clair-stephanie-1886-1969/
Or, ne voilà-t-il pas qu'un site-Internet dénommé "ULYSSE" publie un article ayant pour tire "LA GUADELOUPEENNE STEPHANIE ST-CLAIR", chose qui, inévitablement, a déclenché sur les réseaux sociaux une ridicule polémique sur le lieu de naissance de celle qui parvint à s'imposer comme le chef de gang le plus important de Harlem, cela à la même époque où AL CAPONE régnait sur Chicago.
Entre "Kémites" autoproclamés, on ne voit pas l'intérêt qu'il y a à se chamailler de si grotesque manière, n'est-ce pas ? Pas la peine de sauter sans arrêt comme des cabris avec le mot "Africa ! Africa !'" à la bouche et puis dans le même temps, déclencher une guéguerre sur ce qui est un non-sujet. Les 19 ans de vie de Stéphanie ST-CLAIR en Martinique ne sont évoquées, dans le roman de R. CONFIANT, qu'en à peine une quinzaine de pages. Par contre, ses 64 ans de vie aux Etats-Unis le sont dans tout le reste du roman c'est-à-dire presque trois-cent pages. C'est dire que même si Stéphanie était née en Ouzbékistan, cela n'aurait eu aucune importance.
Allez, les "Kémites", un p'tit effort pour essayer d'être moins cons la prochaine fois !...