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POUR LA LICENCE DE CRÉOLE

Georges-Henri Léotin (pour Liannaj pou Lang Kréyol Matinik)
POUR LA LICENCE DE CRÉOLE

La Licence de créole est une voie privilégiée pour tous ceux, toutes celles, jeunes ou moins jeunes, qui envisagent de travailler (ou qui travaillent déjà) dans les domaines du tourisme, de l’animation culturelle, de la publicité, du journalisme, et de l’enseignement. Ce ne sont là que quelques exemples des perspectives qu’offre cette formation universitaire.

 Dans le domaine du tourisme, on a souligné à juste titre qu’outre le sable blanc et les cocotiers, la Martinique, peut-être plus que d’autres îles, a comme atout un riche passé, une culture bien vivante, qu’apprécient des visiteurs, pas seulement préoccupés par la « bronzette » comme on croit.

Un animateur culturel, une animatrice culturelle, incultes dans ces domaines, langue et culture créoles, c’est difficile à concevoir.

 La connaissance approfondie de la langue créole et de la culture qu’elle véhicule sont utiles à tout journaliste aux Antilles. , spécialement sans doute pour tout ce qui concerne les enquêtes, le journalisme d’investigation.

On peut dire la même chose pour le publiciste  (en matière de créativité, d’impact sur son public…) : la connaissance de la culture native-natale permet bien évidemment de mieux toucher ceux à qui on s’adresse.

Mais, même si une Licence, quelle qu’elle soit, ne débouche pas sur le métier de professeur, une Licence de créole peut être pour quelqu’un qui se destine au métier d’enseignant, un atout indéniable. En effet, dans le primaire, son  travail consiste à inculquer les connaissances de base : lecture, écriture, grammaire et orthographe, éléments de mathématiques (arithmétique et géométrie), connaissances de base auxquelles sans doute faut-il ajouter aussi des connaissances indispensables en Histoire et Géographie. Et qui ne se rend pas compte  que des bases solides dans la langue créole et dans la culture qu’elle véhicule sont, pour un enseignant, une aide précieuse dans nos pays ? A la fois pour le rapport à des élèves bilingues mais créolophones « au quotidien », et pour la transmission de ces éléments de la langue créole, avec tout ce qu’elle charrie symboliquement (notre identité est inscrite fortement dans cette langue, dans ses mots, ses expressions, ses proverbes et autres. )

Au niveau culturel, l’existence d’une Licence de créole à l’Université des Antilles est pour nos pays, Guadeloupe et Martinique,  un enjeu presque de survie.

  En outre, de manière générale, la créolistique est un enseignement très formateur pour l’esprit : qu’on lise pour s’en convaincre, par exemples, les ouvrages de Jean Bernabé, Ranboulzay, tomes 1 et 2 : une puissance de réflexion et une finesse dans des analyses poussées, sans sectarisme, au service d’un combat à dimension culturelle, et politique au sens le plus noble.

  Est-il nécessaire de préciser qu’il serait souhaitable qu’un maximum d’étudiants puisse s’inscrire pour préparer la Licence Langues, Littératures et civilisations étrangères et régionales - Créole !

 

               Pour LLKM, Liannaj pou lanng kréyol Matnik (ADPKM, AM4, IKAK, KABELL, K@KO, KM2, KALBAS LÒ LAKARAYIB, LAKÒDINASION LAWONN BÈLÈ, SANBLAJ POU FÈ KRÉYOL LÉKOL),

                                                             Georges Henri Léotin, sigrétè LLKM

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