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Pour Priscillia Ludosky, le débat national est un « moyen d'endormir » la colère des gilets jaunes

Pour Priscillia Ludosky, le débat national est un « moyen d'endormir » la colère des gilets jaunes

L’autoentrepreneuse de Seine-et-Marne, devenue figure des gilets jaunes, a jugé que le grand débat national était un moyen d’« endormir » la colère sociale, en marge d’une marche des femmes du mouvement, ce dimanche 20 janvier à Paris.

Le débat national lancé par Emmanuel Macron, un moyen d’« endormir » les gilets jaunes ? C’est en tout cas ce qu’estime Priscillia Ludosky, interrogée ce dimanche lors d’une marche des femmes du mouvement, près de la Tour Eiffel à Paris.

Co-initiatrice des premières grandes journées d’action dès novembre dernier, cette autoentrepreneuse de Seine-et-Marne regrette en fait le refus du gouvernement de recourir au référendum : « Pour moi, c'est un moyen d'endormir un petit peu l'affaire et de se dire : "Les manifestations ne vont plus se faire, on va faire un petit débat et on va les endormir". »
 

Un débat « complètement flou » dans son organisation

« Tout ce qui tourne autour du débat est complètement flou pour moi, juge par ailleurs la gilet jaune. On ne sait pas très bien comment les réponses vont être restituées. » Et selon elle, les deux ministres chargés d'animer le dispositif « ne sont certainement pas indépendants ».

Mais Priscillia Ludosky n'appelle ceci dit pas à boycotter le débat : « Que chaque personne aille communiquer ce qui ne va pas dans sa ville ou son département, je trouve ça intéressant si c'est fait correctement. »
 

« Ils ne veulent pas aborder les sujets qui ne les arrangent pas »

L’autoentrepreneuse de 33 ans a récemment lancé une pétition centrée autour de trois revendications, réclamant l’organisation d’un référendum sur la question : « La baisse des taxes sur les produits de première nécessité, la mise en place du référendum d'initiative citoyenne, la baisse des rentes et des salaires des hauts fonctionnaires et des élus ».

« Ils ne veulent pas se saisir du référendum, ils ne veulent pas aborder les sujets qui ne les arrangent pas, conclut-elle. C'est important de continuer à se mobiliser pour dire que oui le débat il est là, mais non ce n'est pas ce qu'on a demandé. »

Samedi, pour l’« acte 10 » du mouvement, les gilets jaunes ont mobilisé 7 000 personnes dans les rues de la capitale, selon les chiffres communiqués par la police.

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