Selon les projections du Cebr, vers 2032, l'économie indienne devrait se hisser au troisième rang mondial. Entre-temps, la Chine aura détrôné les Etats-Unis en tant que première puissance économique mondiale. Le Japon et l'Allemagne occuperaient respectivement la quatrième et la cinquième place.
L'économie française ferait encore partie des dix premiers de la classe, en neuvième position derrière le Brésil (sixième), le Royaume-Uni (septième) et la Corée du Sud (huitième). Le Canada et l'Italie, membres du G7, seraient relégués à la douzième et à la treizième place, et doublés par l'Indonésie. Comme le souligne le rapport, les économies asiatiques excellent avec les entrées attendues de Taïwan, de la Thailande, des Philippines et du Pakistan parmi les vingt premières économies de la planète.
La technologie et l'urbanisation seront deux des facteurs de transformation de l'économie mondiale les plus importants dans les quinze années à venir.
« La part de la construction dans le PIB mondial établira un record historique grâce aux grands projets globaux. L'initiative chinoise de la nouvelle route de la soie et les grands projets d'infrastructure en Inde vont porter à 15 % la part de la construction dans le PIB mondial en 2032. C'est probablement le plus haut niveau jamais enregistré depuis l'époque de la construction des pyramides d'Egypte et de la Grande Muraille en Chine », explique Graham Robinson, directeur de Global Construction Perspectives.
Le Cebr prévoit une période de forte croissance jamais vue au cours des cinq dernières années grâce à de faibles coûts énergétiques et aux technologies. Une prévision optimiste qui fait abstraction de tous les risques pesant sur l'économie mondiale, qu'ils soient financiers, géopolitiques ou climatiques.